Une soirée presque parfait

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Une soirée presque parfait

   Je me trouve dans ma chambre et je me prépare pour le dîner : j'enfile une robe à paillettes dorées. J'ai quitté ma chambre après avoir coiffé mes cheveux et appliqué un peu de maquillage. En me rapprochant du salon, j'entends des rires. Je vois tout le monde aider mes parents à préparer la table. Tout le monde est bien habillé. Je scrute Yan et je le remarque derrière mon père. Je le perçois avec une chemise blanche, un jean noir et des mocassins. Je me rends compte qu'il est plus âgé que moi maintenant. Les garçons de mon lycée ne sont pas habillés de cette manière. Avec cette tenue, il est vraiment charmant et on perçoit rapidement sa maturité. Je reçois des compliments de tous les côtés, à l'exception de Yan qui ne m'a pas adressé un mot à part me fixer. Je prétends ne pas avoir remarqué qu'il me regardait. Je vais rejoindre ma mère à la cuisine et je suis surpris de la voir rire avec Biannca . Je croyais qu'elle n'aimerait pas mes parents, car elle me déteste. Je vois que je l'ai jugée beaucoup trop rapidement.

- Oh, tu es magnifique, ma fille !

- Merci maman, toi aussi !

- Merci, ma chérie ! Tu peux prendre les verres avec Biannca . Elle me demande avant de quitter la cuisine.

Je prends les verres et je lui passe. Un instant avant de prendre ces verres, elle m'observe d'en bas en haut.

- Je me demande combien de temps votre relation va durer. Tu crois le connaître, mais tu es loin de le connaître et personne ne le comprendra mieux que moi. Elle prononça cela en soupirant.

   Bien qu'elle ait l'air très sincère, je décide de ne pas y penser et d'ignorer ses paroles. J'apprendrai à le comprendre et si elle l'a compris, je peux également le faire. La table est finalement prête. Nous nous sommes rassemblés autour de la table et Yan m'a demandé de m'assoir à côté de lui. On discute de tout et de rien pendant le dîner, qui se passe bien. Dans la pièce, nos rires résonnent, je prends un moment pour regarder tout le monde. Tout le monde semble heureux, ce qui me fait plaisir. Après deux heures, c'est la fin du dîner, nous avons décidé de nous répartir les tâches : nous nous levons et nous divisons les tâches. Certains se chargeront de la vaisselle, tandis que d'autres se chargeront de nettoyer la table, etc. Lucie et moi rangeons les décorations dans le grenier. Je ne sais pas comment l'ambiance est parce que nous ne nous sommes pas parlé depuis longtemps.

- Je te présente mes excuses pour la dernière fois où j'ai eu des propos sur tes parents.

- Je te pardonne. Dis-je sans savoir quoi ajouter de plus

- On va partir dans trois jours alors je voulais que tu saches que je ne chercherai plus à t'embêter au lycée. Je voudrais te dire que si je t'embête, c'est parce que je ne t'aime pas, mais ce n'est pas le cas. Ma mère m'a appris à rabaisser les personnes les plus faibles. Je croyais que c'était normal pour les gens comme nous quand j'étais plus jeune. En grandissant, j'ai réalisé que c'était un mauvais comportement, mais mes amis m'ont connue comme ça. Je ne voyais pas l'intérêt de changer si on m'aime malgré mon comportement. Mais au cours de mon séjour ici, j'ai réalisé que les vrais amis sont ceux qui osent te contredire lorsque tu vas dans le mauvais sens. Yan a des amis en or. Bien qu'ils ne soient pas tous issus de familles riches, ils s'opposent à Yan. Quoi que je fasse ou que je dise, mes amis sont toujours d'accord avec moi. Mais je ne les en veux pas, c'est sûrement ma faute.

- Il n'est jamais trop tard pour devenir une personne bienveillante. C'est ta résolution de l'année, dis-toi.

   Elle me sourit et nous continuons à ranger. Elle me pose de nombreuses questions concernant ma relation avec son frère. Quand tout est terminé, on retrouve tout le monde au salon. Yan me remarque et se lève, me prend par la main, nous quittons discrètement le salon et nous nous dirigeons vers ma chambre. On s'assoit sur mon lit, il me sort un cadeau de sa veste et me l'offre. Je démêle le nœud et déballe le cadeau : je découvre une boîte à bijoux qui contient un collier orné d'un pendentif de colombes lorsque je l'ouvre.

- Il est magnifique !

- C'est vrai, t'aimes bien ? Sinon, à notre retour à Los Angeles, je t'en achèterai un autre.

- Je l'aime vraiment. Comment tu sais que je suis fan des oiseaux ?

- Je ne savais pas, c'est ma sœur qui a choisi.

Elle m'a sûrement remarqué observer les oiseaux à travers la fenêtre de la salle de classe. Il me suggère de porter le collier. J'accepte avec plaisir, je relève mes cheveux il me met le collier, puis il m'aide à arranger mes cheveux. Je me tourne vers lui et je lui fais un compliment.

- Tu es très beau aujourd'hui. Je ne savais pas quel était mon type d'homme avant maintenant. Au lycée, je ne l'aurais jamais rencontré.

Il me sourit avant de m'embrasser puis s'arrête pour me complimenter.

- Tu es éblouissante ce soir. Je me suis réellement demandé comment j'ai réussi à te conquérir. Comment j'ai fait pour être aussi confiant.

- Peut-être parce que c'était évident.

- Oui, c'était évident dans ma tête. Je n'avais pas imaginé une seule fois un autre scenario. Finit-il de dire avant d'écraser à nouveau ses lèvres  sur les miennes.

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Juste Une Photo De Toi [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant