7 • Sight

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Cela faisait cinq jours depuis l'incident du serpent, et Ron avait écrit à Hermione ce matin-là, mais il était apparemment encore assez ennuyé contre Harry pour ne pas l'inclure dans ses communications. La brève note disait seulement que M. Weasley était en vie, mais qu'il resterait à Sainte Mangouste au moins jusqu'à Noël. Le guérisseur n'avait demandé aucune visite autre que la famille immédiate, Ron s'était excusé mais avait dit à Hermione que la famille l'avait invitée à passer Noël au terrier. Hermione avait pris Harry à part et lui avait transmis l'information, accompagnée de petites excuses quant au fait qu'elle l'abandonnerait seul à Noël à Poudlard. Harry ne tarda pas à lui assurer que cela ne le dérangeait pas, et qu'il pourrait utiliser ces deux semaines pour commencer la révision des OWL ainsi que pour commencer quelques projets personnels. Cela a été accueilli par un sourire approbateur et un câlin de la part d'Hermione, qui a ensuite commencé à parler à tout rompre de la façon dont se déroulait sa propre campagne S.P.E.W.

Ron réapparut le samedi suivant, une semaine complète après l'incident et Hermione passa la journée à le rattraper. Harry profita de l'occasion pour se retirer dans les toilettes des filles du deuxième étage, où la base de la potion de correction de la vue était restée en stase la semaine dernière. Annulant le sort, il le ramena à ébullition, prêt à commencer la prochaine étape de la potion. Il mesura soigneusement les cinq piqûres de perruque, en s'assurant de les trancher finement comme indiqué avant de hacher la racine de pissenlit. La potion nécessitait une préparation préalable de nombreux ingrédients, en raison des petits intervalles de temps entre chaque ajout d'ingrédient.

Ce fut avec le souffle retenu qu'une demi-heure plus tard, Harry réduisit la flamme sous le chaudron pour le faire mijoter lentement et il se rassit pour attendre. La potion était du bleu pâle indiqué dans le livre, et s'il l'avait préparée correctement, elle deviendrait jaune clair au cours des huit heures suivantes. Jetant un sort de bouclier autour du chaudron pour le protéger de toute éclaboussure parasite que Mimi Geignarde pourrait provoquer, Harry se rassit dans la cabine et sortit ses devoirs de divination. Ils étaient passés aux lectures de tarot et avaient chacun reçu un jeu de cartes avec lequel s'entraîner comme devoir.

Tandis qu'Harry les mélangeait paresseusement, essayant de se concentrer sur la question à laquelle ils étaient censés répondre avec les cartes, il pensa que s'il s'ennuyait aujourd'hui, il pourrait toujours les utiliser pour jouer au solitaire. Secouant légèrement la tête, il tomba dans le léger état méditatif qu'on leur avait conseillé d'adopter lorsqu'ils manipulaient les cartes.

Un petit picotement dans ses mains attira son attention sur le jeu de cartes, ralentissant le mélange, il distribua trois cartes au sol devant lui.

Esprit. Corps. Esprit.

En tournant la première carte, il révéla le six d'épée, transition, laisser derrière lui, avancer, vérifier le manuel, Harry vit que c'était souvent vu quand quelqu'un se dirigeait vers un avenir plus prometteur que le passé qu'il laissait derrière lui, mais c'est le cas. ne vient pas sans frais. Il y aurait des regrets, il perdrait des choses qui lui étaient autrefois chères.

La carte du milieu montrait la Mort. Fin et changement, ou métamorphose de soi-même, le vieux Harry a dû mourir pour permettre la création du nouveau.

Enfin l'as de coupe représentant le pouvoir de l'intuition et annonçant le retournement d'une nouvelle feuille. Cela promettait un épanouissement émotionnel et spirituel, mais pour y parvenir, il lui faudrait faire confiance à son instinct et rester fidèle à lui-même.

Harry réfléchit à la pertinence des trois cartes pour lui-même alors qu'il écrivit un court paragraphe sur ses découvertes. Même s'il savait qu'il ne possédait aucun don pour la divination, il existait une magie innée dans de petites formes de divination telles que les cartes et les pierres runiques pour ceux qui apprenaient à les lire.

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