Doria 35

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Ça fait une heure qu'on est arrivé et j'ai déjà envie de meurtre.

Mes frères rigolent comme des baleines, Anton fait la suisse et moi, je vais faire Hiroshima.

Je vous explique, ma grande tante est un peu beaucoup très... comment dire, pour elle la femme est là pour torcher le cul de son mari et pondre des gosses, bon, il faut dire que ma grand-mère à 14 frères et sœurs, il y a beaucoup de jumeaux. Ce qui a donné que notre famille a beaucoup de jumeaux et de tripler. Bon pour ma tante, je devrais déjà avoir trouvé un mari et être déjà à mon deuxième enfant comme mes cousines, ses petites-filles. Ma tante et la petite sœur de ma grand-mère, elles sont très proches d'un côté, elles me font rire toutes les deux, car il a des moments on dirait qu'elles ont 15 ans.

- Doria, tu m'écoutes ?

- Non, pas vraiment,

Ma tante souffle et recommence super.

- Je te disais que Clarissa aller venir et que ça serait bien que tu sois gentille.

- D'une, je suis chez moi, de deux si elle n'est pas contente la porte peut rester fermé. Dis-je avec un grand sourire.

- Oh, mais ce n'est pas fini vaut enfantillage, elle vient de se séparer, soit gentille, ... Et Anton mon grand, si tu n'as pas de petite copine, tu sais, elle a toujours un petit béguin pour toi.

Un silence ce fait et on regarde tous ma tante, même mon oncle qui n'est pas le plus vif au monde fait les gros yeux.

- Paulette, les petits sont ensemble, lui dis ma grand-mère.

- Quel petit ?

- Mais tatie, Do et Anton, tu ne vois pas qu'ils sont ensemble ?

Tante Paulette nous regarde, et pose sa main sur sa bouche.

- Oh, je ne savais pas, mais personne me la dit !

- On vient de l'apprendre, les petits, voulez garder ça pour eux.

- Oh, ça, ça peut-être qu'une idée de Doria, tu es tellement secrète, on ne sait jamais rien de ta vie.

Ce reproche et de trop et je me lève et tape du poing sur la table.

- Désolé, papa, maman et mamie, bouchez-vous les oreilles... Tu veux savoir quoi tatie, comment j'aime me faire baiser, non, car allons-y ouvrons-nous les un avec les autres.

Ma tante me regarde en fessant les gros yeux, mon père se lève et sort avec Hugo le père d'Anton. Je me fais soulever et je me retrouve avec les fesses de mon chéri sous les yeux.

- Elle me dépasse, on ne peut jamais rien lui dire. Râle me tente

Je ne peux pas lui répondre, car je me prends une tape sur les fesses que je suis dehors.

- Non, je ne veux pas t'entendre.

Anton me repose et me sert dans ses bras.

- Tu sais qu'elle n'est pas méchante.

- Oui, je le sais, mais elle me saoule de me juger comme elle le fait, je ne suis pas elle et ne serait jamais elle.

Anton ne dit rien et caresse mes cheveux, nos pères arrivent et nous dit qu'on va prendre l'apéro histoire de détendre l'atmosphère.

On rentra tous et je vais à côté de ma grand-mère, elle me sourit et me tapote la main qu'elle me prend.

- Je t'aime ma Titi, me dit-elle.

Je souris, car je garderai toujours ce surnom de mon enfance, ma grand-mère et moi avons une très grande complicité, c'est ma deuxième maman, c'est elle qui nous gardait quand on était petits.

50 Nuances d'imaginationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant