18 ›› Klaus - Christmas 🎄

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Tu étais allongée sur le canapé du salon de Klaus, les yeux fixés au plafond. Tu t'ennuyais. Personne n'était dans la maison exceptée ton frenemy, Klaus Mikaelson. Tu ne savais pas quoi penser de lui.

Certe, il était cruel envers les autres. Et tu pensais qu'il n'y avait aucun espoir pour le sauver, mais lorsque tu parles avec lui, tu peux remarquer que Klaus n'est pas aussi méchant qu'il en a l'air. Il suffit juste de le comprendre.

Alors oui, il peut être énervant et vraiment sociopathe, mais lorsqu'il accorde sa confiance à une personne, il devient la personne la plus loyale que tu connaisses. Il t'avais accordé sa confiance et toi, et bien, tu lui avais aussi accordé la tienne. Mais tu n'aimais simplement pas le lui montrer.

Tu ne voulais pas que Klaus se ramène sur le fait que tu le trouve gentil. Et mignon. Très mignon. Alors tu lui lançais des piques à tout va pour cacher le fait que tu appréciait sa présence.

Klaus n'était pas aveugle. Il savait qu'au fond de toi, tu avais éprouvée une certaine attirance envers lui. Il attendait simplement le moment où tu le lui confessera.

Tu décides alors de te lever de son canapé et de venir le rendre visite dans sa chambre. Pour l'embêter bien sûr. Mais aussi pour passer du temps avec lui.

Alors sans toquer, tu déboules dans la chambre, ta respiration se coupant lorsque tu vis la scène qui se déroulait.

Il était au milieu de la chambre, un pinceau à la main, un tableau devant lui. Et lui, torse nu. Il était dos à toi, et ne voyait donc pas ta surprise sur ton visage.

— Qu'y a t-il, mon ange ? Il demandait sans se retourner.

Tu te déplace pour t'asseoir sur son lit, bras croisés, maintenant face à Klaus. Il lève la tête de son tableau pour te regarder, et sourit en coin lorsqu'il vit ta mine énerver. Il te trouvait mignonne.

— Je meurt d'ennuie. Alors je me suis dit que je pouvais venir t'embêter.

Il lève les yeux au ciel, son sourire toujours fixé sur son visage. Tu mentais. Il le savait, il pouvait entendre ton cœur battre plus vite.

— Klaus, Noël arrive et normalement je suis hyper contente mais cette année, j'ai l'impression que c'est plus un enterrement que Noël.

— Et bien, tu es chez Klaus Mikaelson. Tu t'attendais vraiment un voir un grand sapin de Noël avec des cadeaux en dessous ?

— Oui. Et ça me déçoit. Énormément.

— Alors pourquoi tu restes ici ? Pourquoi ne pas fêter cette fête chez les Salvatore ? Ou chez Caroline ?

Tu ouvres la bouche cherchant une excuse. Seulement, tu n'en avais aucune. Tu referma la bouche, réfléchissant.

— Parce que... J'ai déjà fêté Noël avec eux. Et puis, ils sont en famille. Je vais pas m'introduire dans leur repas de famille.

— C'est ce que tu as fait l'année dernière pourtant. Il dit en relevant ces yeux vers toi.

Tu écarquilles les yeux face à ses mots. Comment pouvait-il être au courant ? Il s'est informé ? Tu hausse les épaules.

— Oui, et c'était gênant.

Klaus rigole et continue de peindre sa toile.

— Supposons le fait que tu sois ici seulement pour m'embêter, ce que je ne crois absolument pas, cela signifie que tu es prête à passer Noël avec une personne que tu n'aimes pas ? Voyons, Ella. Toi et moi savions très bien que ce n'est pas la vraie raison de ta venue.

— Évidement que si ! Tu essayais de le faire convaincre. Soi je m'ennuyais toute seule, sois je venais t'embêter. J'ai choisi la meilleure option, c'est tout. Si je suis ici en ce moment, c'est juste pour t'embêter. Je pourrais très bien rester toute seule.

Klaus rigole encore une fois, et pose son pinceau ainsi que sa palette. Tu fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il arrête subitement de peindre.

— Alors ça ne te dérange pas si je pars et que tu restes ici, toute seule.

Tu le regardes, ne le croyant pas capable de partir de la chambre, t'abandonnant ici. Tu lève les yeux au ciel.

— Pas le moins du monde.

— Très biens, alors, on se voit au nouvel an.

Sur ceux, il fit demi-tour et se dirige vers la porte de sa chambre. Tu te lèves soudainement.

— Attend !

Klaus s'arrête, mais ne se retourne pas, attendant la suite. Tu soupire.

— Très bien. J'aime ta compagnie.

A l'entente de ses mots, Klaus ne pu s'empêcher d'avoir un grand sourire, chose qui est rare venant de lui. Il se pince les lèvres pour ne pas que tu le remarque, et se retourne vers toi.

— J'ai finalement compris pourquoi tu ne veux pas t'éloigner de moi. Ça t'es impossible.

Encore une fois, tu lève les yeux au ciel à ses mots. Il avait raison, et cela te frustrait. Admettre d'avoir tord était compliqué pour toi.

— Ne dit rien, je l'ai admis, c'est déjà quelque chose.

Klaus rigole à tes mots et te regarde sortir de la chambre, avec lui à tes côtés. Une heure plus tard, Klaus avait hypnotisé des gens pour installer un magnifique sapin avec des décorations à l'extérieur de la maison ainsi que l'intérieur. Inutile de dire que c'était le meilleur Noël que tu vais passé.

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