Kacchaco

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KNUCKLES ET KIRBY (2)

Tous les deux se regardèrent, estomaqués.

— C'est toi, Uravity?!

— Qui aurait cru qu'une personne aussi détestable que vous seriez Lord Bomberkill.

— Hey, je ne te permet pas!

— Je vais me permettre ce que je veux puisque j'ai été blessée en plein exercice de mes fonctions. Et ce, à cause de vous!

— C'est pas de ma faute si tu sais pas marcher dans des talons, Kirby!

— C'est toi qui me les a offert, Knuckles!

— De un, d'où tu te permets de me tutoyer?! De deux, c'est quoi ce surnom pourri?! Knuckles?

— Mais j'en ai plein, de surnoms! Tu préfères Le Grinch?

— Et dire que j'appréciais Uravity.

— C'est bien la première fois que tu apprécies qui que ce soit!

Ça commençait bien. Occhaco avait la haine contre Katsuki. Tout ce qu'elle voulait, c'était rentrer et se prélasser dans son lit pendant deux jours sans voir sa sale tête. Mais ça signifiait aussi ne pas jouer avec Lord Bomberkill. Ça allait être difficile. Elle avait pris l'habitude de se battre à ses côtés – virtuellement, bien sûr – tous les soirs. Et il y avait un niveau qu'ils avaient prévu de franchir ensemble. Le programme tombait à l'eau. Quelle plaie. Elle aurait aimé ne jamais savoir qui il était.

— Tu peux me déposer chez moi. Dit-elle.

— Tu as de quoi soigner ta cheville?

— Tu t'inquiètes pour moi, maintenant?

— J'y suis bien obligé! Je dois m'assurer que mes employés sont en bonne santé.

Elle soupira.

— Non, j'en ai pas.

— Alors, allons chez moi.

— Je ne t'ai rien demandé!

— La ferme et sois reconnaissante!

Occhaco fit la moue et croisa les bras. Bientôt, ils arrivèrent devant une bele maison. Katsuki devait être sacrément riche pour avoir une demeure pareille. La voiture se gara et le blond la porta jusque dans le salon, où il lui fit un bandage. Puis, encore un silence gênant. La brune n'aimait pas ça. Et elle ne voulait pas non plus se disputer avec lui dans sa maison. Il y avait sûrement des dizaines d'employés qui écoutaient aux portes. Elle ne voulait pas faire le sujet de commérages.

— Tes parents sont restés à la fête?

— Ouais, il rentreront plus tard.

Katsuki avait desserrer sa cravate, toujours choqué d'avoir découvert qui était sa coéquipière. Il s'assit en face d'elle, les sourcils froncés. Ça serait vraiment contre-productif de se disputer avec elle. Et il semblerait qu'elle était du même avis. Même s'il avait une tonne de choses à lui reprocher, il ne voulait pas que les femmes de ménage aillent tout rapporter à ses parents. Il imaginait déjà la conversation houleuse avec sa mère. La matriarche Bakugo avait cette même hargne en elle. C'était la seule qui pouvait lui tenir tête jusque là. Mais il semblerait qu'elle ait de la concurrence. Occhaco n'en démordait pas une seule seconde.

My hero academia OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant