WITH YOU

CHAPITRE 23

HELLOOO ! BONNE LECTURE ❤️

~ANGINA~

Ma gorge me brûle atrocement à force d'avoir crié pour que quelqu'un vienne défaire les cordes, mais aucun secours n'est venu. J'ai littéralement envie de me donner des claques pour ne pas avoir dénoncé Adams après ce qu'il m'a fait cette nuit-là. Si j'avais agi, il serait derrière les barreaux, et moi je ne serais pas ici, attachée à cette chaise comme une vulgaire bête en attente de son sort.

La douleur dans tout mon corps est insupportable. Je doute de pouvoir un jour retrouver l'usage de mes jambes. L'un des hommes est venu me donner à manger, mais je n'ai pas touché à ce qu'il m'a apporté. Maintenant, je regrette cette décision car mon estomac crie famine et des vertiges me submergent.

Je dois trouver un moyen de m'échapper d'ici, avec ou sans aide. Il est hors de question que je quitte le pays avec ce psychopathe. Demain, Antonio doit remettre l'argent pour l'échange. Il doit être convaincu que les ravisseurs me rendront, mais en réalité, je ne serai même pas présente sur les lieux.

Je ne comprends pas pourquoi j'ai ce sentiment qui me serre l'estomac à l'idée de ne plus jamais le revoir. Pourquoi a-t-il accepté de payer une telle somme pour ma liberté ? Est-ce pour sa réputation, de peur de perdre son statut d'homme d'affaires respecté si la vérité éclate au grand jour ?

Ou peut-être... peut-être qu'il se soucie réellement de moi.

Je ferme les yeux, essayant de rassembler mes pensées.

Il doit y avoir un moyen.

Je commence à examiner la pièce plus attentivement, cherchant un objet, une faiblesse dans les murs, n'importe quoi qui pourrait m'aider, mais encore une fois, il n'y a rien.

Soudain, j'entends un bruit à l'extérieur de la pièce. Des voix murmurées. Peut-être parlent-ils de leurs plans pour demain. Peut-être y a-t-il une faille dans leur organisation que je pourrais exploiter.

Les voix s'approchent, et je retiens mon souffle. La porte s'ouvre avec fracas, et Adams entre, portant un plateau de nourriture, suivi de deux de ses hommes. Il s'approche de moi, posant le plateau sur moi.

- Je ne veux pas que tu meures de faim, dit-il, sa voix étrangement douce. Tu as besoin de forces pour demain.

Il s'accroupit devant moi, ses yeux fixés sur les miens.

- Ne crois pas que tu peux t'échapper, Angina. Antonio peut payer autant qu'il veut, tu resteras avec moi. Tu m'appartiens.

La rage bouillonne en moi, mais je la réprime. Réagir ne ferait qu'empirer ma situation. Adams se relève et se tourne vers ses hommes.

- Assurez-vous qu'elle ne manque de rien jusqu'à demain. Je ne veux pas qu'elle ait une excuse pour ne pas coopérer.

Ils hochent la tête et sortent de la pièce, me laissant seule avec lui.

- Angina, je ne suis pas ton ennemi. Si tu coopères, tout se passera bien.

Il se redresse, prenant une chaise pour s'asseoir en face de moi.