Obéissance

Noël

Ce soir là je devais faire le repas du réveillon avec toute ma famille, comme Maître me l'avait ordonné j'avais apporté des jouets dans mon sac dont une paire de boules de geisha et un petit vibromasseur qui se glisse dans la culotte. Il n'était pas avec moi à mon plus grand regret mais Il prenait soin de m'accompagner par messages lors de cette soirée. Un peu après le début du repas, d'humeur coquine, je Lui avais envoyé quelques vidéos de moi soulevant ma jupe discrètement sous la table.

- Tout cela me donne envie de te mettre au défi, avait-Il répondu.
- Ah oui ?
- Es-tu assez en forme pour jouer ce soir?
- Je peux essayer, avais-je envoyé.
- Tu te sens capable de passer tout le repas avec un sextoy en toi?
- Oui, j'en suis capable.
- Alors fais-le, m'avait-Il ordonné.
- Oui Monsieur.

Discrètement je me suis éclipsé dans la chambre d'amis pour enfiler mes boules de geisha, prétextant avoir besoin d'enfiler un pull. Comme toujours pour Lui montrer mon obéissance, j'avais envoyé une photo à Maître avec le jouet en moi, ce à quoi Il m'avait répondu par un simple : "Bon courage."
De retour à table, je sentais les boules se secouer en moi, provoquant de légers spasmes. J'essayais de bouger le moins possible mais, étant de nature stressée, ma jambe remuait sans cesse, faisant bouger davantage les boules. Je tentais tant bien que mal de suivre les conversations à table et d'oublier l'excitation qui montait en moi. Une fois l'entrée terminée, je n'en pouvais déjà plus, je sentais de la mouille couler dans ma culotte et j'avais fini par abandonner toute discussion, étant trop concentrée sur mon propre plaisir. Il faut dire que ce début de repas avait bien du durée plus de vingt minutes.

- Maître, puis-je retirer les boules et mettre plutôt le vibromasseur à la place ? Avais-je demandé.
-Oui tu peux si tu veux.
- Merci Maître.

Une nouvelle fois je suis monté dans la chambre afin de changer de jouet, pensant que cela serait plus supportable. Les boules étaient si trempées qu'elles ressortirent avec une facilité déconcertante, laissant quelques gouttes de mouille tomber dans ma culotte. Je pris soin de les nettoyer et de les ranger avant de glisser l'œuf vibrant dans ma culotte, espérant que personne ne remarquerai. Les vibrations faisaient palpiter mon clitoris, je priais pour que personne n'entende, heureusement que tout le monde parlait assez fort pour couvrir le bruit de mon jouet. Avec une télécommande je pouvais allumer et éteindre l'œuf, ce qui me permettait d'avoir un peu de répis lorsque le silence s'installait autour de la table. Plusieurs fois je dû faire preuve d'un énorme contrôle sur moi même afin d'éviter l'orgasme que je sentais monter par vagues. Mes jambes tremblaient et ma respiration s'accélérait, je fis mine d'être fatiguée afin de fermer les yeux et de me concentrer sur tout ce qui pourrait me distraire.

Au moment du plat de résistance, je n'étais qu'excitation, toutes mes pensées étaient embrouillées. J'hésitais à demander à Maître si je pouvais retirer le jouet, mais je ne voulais pas Le décevoir et j'avais tout de même envie de relever le défi qu'Il m'avait donné. J'admirai la façon qu'Il avait de tester mes limites et de me pousser à faire des choses que j'aurai sûrement refusé auparavant. Sans s'en rendre compte, Il avait une emprise énorme sur moi, j'executerai le moindre de Ses ordres s'Il me le demandait.

Une fois le plat terminé, tout le monde se leva afin de distribuer les cadeaux, j'eu envie de suivre le mouvement mais mes jambes étaient si tremblantes que je doutais de leur capacité à supporter mon poids. Je me tortillais dans tous les sens, essayant de réduire l'impact des vibrations sur mon clitoris du mieux que je pouvais. Comme s'Il lisait dans mes pensées, Maître m'envoya un message.

- Ton défi est terminé.
- Merci Monsieur ! J'avoue que je ne tenais plus.
- J'imagine bien, oui.
- J'ai frôlé l'orgasme plusieurs fois.
- C'est plutôt intéressant ça..

C'est sans me faire prier que j'ai pris la direction de la chambre afin de retirer le jouet de ma culotte, il était trempé et brillait à la lueur de la lampe. Immédiatement ce fût un immense soulagement, mêlé à la frustration de ne pas pouvoir jouir pleinement. Je soupçonnait Maître de me pousser à bout en Son absence afin que les retrouvailles soient d'autant plus agréables. J'attendais avec impatience le jour où je Le reverrais et espérais qu'Il me ferait jouir avec la même intensité que la frustration qu'Il me faisait ressentir. Une fois le jouet rangé, je repris ma place à table et, à peine une heure après, toute l'excitation ressentie retomba, me laissant avec une fatigue intense.