Ce jour là j'étais au téléphone avec Maître, c'était la fin de journée et nous étions tous ensemble avec mes collègues afin de ranger nos affaires, nous changer et prendre un dernier café. Durant l'après-midi je m'étais amusée plusieurs fois à taquiner Maître, étant parfois à la limite entre le jeu et l'insolence, profitant du fait qu'Il soit trop loin pour pouvoir réellement me punir. En réalité, Il aurait tout à fait pu me punir si j'avais dépassé les limites du respect mais je prenais tout de même soin de ne pas Lui désobéir totalement, n'ayant pas envie de Le décevoir. Je dû cependant m'excuser une ou deux fois, j'avais parfois du mal à me contenir lorsque je jouais et je pouvais facilement me laisser emporter, comme un enfant surexcité. J'étais en train de me changer et je m'apprêtais à rejoindre mes collègues lorsque Maître fût pris d'une idée.- Tu es toujours dans le vestiaire?
- Oui, j'allais rejoindre les autres là.
- Très bien, alors avant tu vas prendre un jouet dans ton sac et le mettre, toi qui faisais ta maligne tout à l'heure.
- Mais.. Je suis au travail, avais-je gémi.
- Ce n'est pas mon problème.
- Oui Monsieur..
Immédiatement je pris le jouet dans mon sac et le glissa dans ma culotte, après avoir envoyé une photo à Maître, je partis avec mes collègues. Les vibrations faisaient palpiter mon clitoris, j'étais rouge de honte à l'idée que quelqu'un s'aperçoive de quoi que ce soit. Ma respiration était rapide et ma voix tremblante, j'essayais de me contrôler tant bien que mal. Lorsque mon chef me demanda si je faisais une heure supplémentaire le lendemain, je mis plusieurs secondes à trouver mes mots, répondant par un balbutiement plus qu'une réelle phrase. J'entendais Maître se satisfaire de ma torture au bout du fil.
- Bah alors, qu'est ce qui t'arrive ?
- Rien, ais-je répondu en tentant de garder ma fierté.
- Tu fais de drôles de bruits, dis moi.
- Absolument pas.
Je m'en voulais d'avoir joué avec Lui plus tôt dans la journée, je me sentais bien bête à essayer de contenir mon excitation. Les jambes croisées, la tête entre mes bras, je respirais du mieux que je pouvais en tentant d'oublier mon clitoris en feu. Parfois un gémissement m'échappait, je faisais donc mine de tousser tout en ignorant Maître qui riait au téléphone. Je savais qu'Il prenait un malin plaisir à m'entendre perdre mes moyens.
Enfin l'heure de débaucher arriva ! Je ne me fis pas prier pour partir, en me levant je sentis mes jambes faiblir d'avoir tant tremblé lorsque j'étais assise. Par chance aucun de mes collègues n'avait remarqué ce qu'il se passait dans ma culotte, je mouillais tellement, heureusement que ce jour là j'avais enfilé un legging sous mon jean pour ne pas avoir froid. Je ne savais pas depuis combien de temps le jouet vibrait contre ma chatte mais il devenait de plus en plus difficile à ignorer et ma respiration s'était grandement accélérée.
- Eh bien tu respires vite, avait dit Maître d'un ton qui m'indiquait qu'Il souriait.
- C'est uniquement parce que je marche.
- Bien-sûr oui.
Je haïssais le contrôle qu'Il avait sur moi, et en même temps j'adorais ça. J'étais sidérée de savoir qu'Il pouvait avoir autant d'emprise sur moi, même à distance. Une fois dans la voiture je pû me détendre un peu plus, n'ayant plus besoin de réprimer mes gémissements. J'avais cessé de parler à Maître, désormais focalisée sur les vibrations, les mains agrippées au volant et basculant mon bassin d'avant en arrière afin de faire glisser le jouet sur mon clito. Je ne pouvais pas reprendre la route sans avoir joui. Maître ne parlait plus non plus, je Le soupçonnait d'écouter attentivement ma respiration saccadée et accompagnée de gémissements. J'étais sûre qu'Il se délectait de la situation. Mon bassin bougeait de plus en plus vite, les mains toujours accrochées au volant. J'avais les jambes qui commençaient à trembler, je ne contrôlais plus rien désormais. Enfin la fin de mon supplice arriva, mon corps fût pris de violents spasmes, me pliant quasiment en deux. Je sentais de la mouille couler dans ma culotte, et mon souffle se coupait. L'orgasme fût si fort qu'il me fallu plusieurs minutes pour reprendre totalement mes esprit, priant pour que personne ne m'ait vue.
- Je vais devoir rentrer chez moi, avais-je dit toujours essoufflée.
- Eh beh, ça à l'air dur, avait répondu Maître un sourire dans la voix.
- Absolument pas.
- Aller, rentres chez toi.
- Oui, j'envoie un message lorsque je suis arrivée.
- Très bien, à tout à l'heure.
Je ne savais pas si je devais me sentir satisfaite d'avoir pu jouir, sachant qu'Il aurai pu me l'interdire, ou gênée d'avoir dû contenir mon excitation devant mes collègues. C'était sûrement un mélange des deux. Le retour en voiture fût si déstabilisant que je pris plusieurs fois la mauvaise direction, me perdant totalement alors que je connaissais pourtant le chemin. Cela dit, j'avais un sens de l'orientation si mauvais que ça pourrait tout aussi bien n'avoir aucun lien avec ma culotte humide.
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Obéissance
Short StoryAvec Maître, N/nous venions d'entamer une relation à distance, n'étant pas dans la même ville et n'ayant pas la possibilité de N/nous voir, il fallu trouver quelque chose pour palier à cette distance. Il décida donc de me faire exécuter régulièremen...