2 Semaines Plus tard

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Bonjour à tous, je ne sais pas vraiment à qui je m'adresse mais peu importe finalement, que vous soyez jeune, vieux, en couple, célibataire ou que vous ayez vécu un rupture ou non, je pense que ce sera toujours intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un d'autre, qui sait peut être que cela vous apportera quelque chose, peut être pas. Je n'ai pas l'habitude d'écrire en général, je ne le fais qu'en cas de besoin. Et aujourd'hui j'ai le besoin de vous exprimer mon ressentis à vous, lecteurs inconnus. Je précise que cette histoire est totalement réelle, je m'y prends un peu tard c'est vrai. Deux semaines ont passé depuis ce brusque changement dans ma vie, mais tous les faits sont si fraichement imprégnés dans ma mémoire, que je peux encore vous décrire mon histoire dans les moindre détails. J'écrirai de nouveaux chapitres au fur et à mesure, selon la manière dont évoluera mon mental, les changements au sein de mon esprit, beaucoup de choses, j'essaierai de rester régulier, et de conserver une trace de ce passage troublant dans ma vie.

Place à l'histoire.

Si je devais énumérer le début de cette rupture, je pense qu'elle commence ce soir là, pour vous remettre dans un contexte précis, j'ai un entretiens d'embauche qui a pour objectif de me faire décrocher un stage à l'étranger, c'est mon tout premier entretient d'embauche et il n'est pas question de le rater étant donné l'importance de l'enjeu! La semaine débute avec beaucoup de stresse, le jour J se rapproche inévitablement alors sans broncher je révise, j'ai la boule au ventre très souvent, je mange très peu en conséquence. Puis il vient. Je fini par passer mon entretien et... surprise, il se déroule remarquablement bien! C'est vrai, le recruteur était d'un visage d'ange, souriant, à l'écoute, compréhensible, c'était tout ce que je n'aurai pu espérer, j'en fût inespérément surpris et heureux, l'entretien, selon moi, se passe remarquablement bien, c'est un bonheur! 
Le sentiment qui découle de cet instant, je ne le sais pas encore, mais s'apprête à enclencher un mécanisme dont je n'aurai très bientôt plus le contrôle.
En effet, suite à cela, mon stresse redescend, le surplus d'affolement disparait, je me sens revivre, je me sens léger, je suis tout bonnement heureux! Après une longue semaine de souffrance mental je me libère enfin de ces chaines qui me pesaient depuis quelques semaines.

La première chose que j'ai envie de faire par la suite c'est... bouger! J'ai envie de bouger, j'ai envie de faire quelque chose, j'ai envie de sortir! Il y a peu de cela j'ai commencé à découvrir la patinoire, c'est surprenant comme endroit, je me suis rarement retrouvé autant fasciné et frustré à la fois. Effectivement j'admire ces personnes qui patinent sur la glace comme des dieux, maîtres de leurs mouvements, libre d'exercer le moindre geste sans crainte de tomber ou de se faire mal, je suis en admiration! Et d'un autre côté, je me regarde, je viens de "découvrir" ce domaine, je tiens simplement sur mes deux jambes et j'avance en avant, finalement quelque chose de très basique...
Je pratique un minimum pour me rendre compte que j'adore cet endroit, la musique, les gens, le sentiment gratifiant de se voir progresser rapidement dans un domaine, bref, j'aime particulièrement y aller.
Pour revenir à notre histoire principale, nous sommes un jeudi après-midi. Ce jeudi soir est initialement réservé à moi et à ma copine. Elle travaille déjà, son métier peut se montrer épuisant et dû à une certaine situation nous ne pouvons nous voir qu'une seule fois par semaine en général. 
A la suite de mon entretiens je me décide donc à l'appeler en lui disant "Ce soir je vais patiner", je connais ma copine, je sais d'avance que cette information ne va pas lui plaire et qu'elle ne voudra pas venir, c'est alors avec évidence qu'elle le prends mal...
Je vais abréger ce qui suit car ce n'est pas l'objectif initial de ce texte, je vais donc vous mettre très brièvement dans le contexte:
Je finis par voir un amis que je n'avais pas revu depuis 3 mois le samedi qui a suivit à la place de voir ma copine qui ne travaillait (pour une fois) pas ce week-end. On s'est vu finalement samedi soir et dimanche, la semaine suivante je l'avais prévenu que exceptionnellement je ne pourrai pas la voir car j'avais deux examens à réviser, arrive la semaine suivante où tout bascule.
Le lundi: Elle ne semble plus vouloir me voir le week-end et demandes à ce que je planifie quelque chose car elle craint de s'ennuyer.
Le mercredi: Elle ne m'appelle plus comme tous les soirs depuis six ans car elle souhaite uniquement me parler samedi lorsque l'on se verra en face à face. C'est ainsi que dans la frustration et la colère de l'incompréhension, j'annule ce que j'avais planifié ce week-end, je respecte son choix et j'attends, mercredi, jeudi, et vendredi avant d'enfin pouvoir de nouveau lui parler.
Samedi est un grand jour, l'ensemble de mes proches savent qu'une fin est probable, qu'une réconciliation l'est aussi. Une amie m'avait appris, à la suite d'une conversation qu'elle avait eu avec ma copine pendant la semaine, qu'elle lui avait posé la question suivante: "Pourquoi si tu n'es pas heureuse, tu ne quittes pas Thomas"? Sa seule réponse aura été "Parce que j'ai peur d'être seule".
J'admet que sur le coup, en ayant entendu une telle chose, des mots très sombres défilèrent rapidement dans mon esprit, mais je me devais de rester calme, je souhaitais en premier lieu lui parler avant de définir quoique ce soit.

Ma ruptureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant