Chapitre 5: Encore une fois

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                                                          Russie
10h50
Maison Adonis

Je me suis réveillé à 8h35, c'est beaucoup trop tôt pour une femme comme moi. J'ai essayé de me rendormir mais sans façon, une fois que je suis réveillé, il est impossible pour moi de me rendormir. Alors je me suis levé en réfléchissant à ce que je pouvais faire, et une idée mais venu !

Et si, je prévoyais une valise de secours avec tous mes vêtements, accessoires, enfin tous mon jolie petit bordel pour au cas où si... quelque chose se passait comme ça je ne perds rien, et personne ne me vole.

C'est une excellente idée Phoebe !

Je sors de ma chambre pour rejoindre mon dressing, j'ouvre la porte mais avant que je ne puisse ne serais-ce refermer cette foutus porte une voix que je commence à trop bien connaître envahit la pièce.

— Tu t'installes vite gamine. Dit-il en jouant avec un de mes colliers en diamant,

Je le lui arrache, avant de le replacer. Mon mouvement ne l'a pas plus éveillé que ça.

— Nique ta mère, dégage de là. J'en ai marre de voir ta sale gueule.

Je ne pense pas que le « nique ta mère » est passé inaperçu pour ses oreilles. Mais je m'en moque royalement.

— J'ai dû prendre une tonne de médicaments pour oublier ta sale tête, juste pour une nuit, fait de même. Me conseille t-il,

Ouais, bah prend en encore un peu plus. Juste pour que tu ne te réveilles plus. Comme ça on n'est tout les deux gagnants.

Enfin, je suis gagnante dans l'histoire.

Depuis quand tu donnes des conseilles tête d'œuf ? Pour quelqu'un qui s'est fait interner dans une colonie pénitentiaire, je pense que t'es avis ne sont pas très bon. Dis-je en prenant une valise, argentée pailletée.

Il détend ses jambes sur le sofa en face de la fenêtre.

— Pour quelqu'un qui en voit des tronches je trouve que la mienne te dérange un peu plus...

Ça réponse m'arrête, je pose ma valise.

Oui, je vois énormément de têtes mais pour m'en débarrasser très vite ensuite. Parce que je ne traîne avec personnes, que je ne vie avec personnes et que je n'ai tout simplement pas l'habitude de me trimbaler un mec ! Il serait déjà mort, mais non son crâne est là ! Voilà pourquoi ça me dérange putain !

— Pour quelqu'un qui a un étage exprès pour ses prétendantes je trouve que je suis celle que tu aimes le plus mon chat, répondais-je au tac au tac,

J'ouvre ma valise avant de mettre mes pull favoris.

Je l'entend se lever du canapé, pour rejoindre le devant de la porte.

— J'attends celle de tout à l'heure pour répondre à ta question ma puce, mais tu remarques vite les choses... Dit-il en souriant,

— Très vite, oui.

J'entends la poignée se baisser.

Une apocalypse, deux âmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant