Chapitre 1: L'appel.

47 4 0
                                    

Russie
22h35
Ivangorod



Je tourne le bouton de climatisation vers ma droite, le brouillard de cette petite ville se place comme un océan qu'on ne peut pas vider.
Je traverse les routes, entourée d'arbres et de verdure Ivangorod est une ville simple, et très petite, on peut facilement retrouver une petite souris qui se faufile dans les rues.

Très pratique pour repérer de potentiel gang qui chercherait à avoir ma tête. Ma jolie petite tête.

Ma voiture se place en face de mon grand portail en argent. Mes gardes m'observent avant qu'ils m'ouvrent pour que je puisse rentrer dans ma demeure.

J'avance jusqu'à atteindre mon garage, je ne prend pas le temps de garer ma Mercedes-Benz G-Klasse.

Ouais, laissez-moi prouver que je suis blindé.

Je pose un pied sur mon gravier gris, puis l'autre, je passe ma main entre mes cheveux blond pour faire ressortir mon brushing. Je prend mon sac à main, enfin. Mon birkin marron, foncée.

Je rigole, du calme.

Mes talons résonnent à l'entrée de ma maison, j'allume toutes les lumières, ma fontaine au centre de mon couloir s'active. Je m'avance dans ma cuisine ouverte, puis je pose mon sac à main sur ma chaise haute. J'enlève mes talons, je sors mon téléphone de ma poche arrière de mon jean avant de recevoir un message de ma mère.

Mama: Tvoj otac i ja ti zahvaljujemo na novcu koji si nam dao. Vidimo se uskoro moja bebo. Volimo te. ( Ton père et moi te remercions pour l'argent que tu nous as donné. A bientôt mon bébé. Ont t'aiment.)

Mes ongles rouge tape sur le clavier pour répondre aux remerciements de ma mère.

Moi: Nije ništa, sledeći put ću ti poslati još. :)
( Ce n'est rien, je t'en enverrai plus la prochaine fois.)

Je range mon appareil avant d'aller partir dans ma salle de bain pour me laver les mains, je m'observe dans le miroir, j'essuie une tache rouge qui s'est posé sur ma joue.

L'eau qui se faufile contre mes paumes et mes doigts, n'est plus aussi clair. Elle devient plus foncée, on ne parvient plus à apercevoir sa clarté. Elle est devenu d'une couleur envoûtante, perdante. Elle est devenu rouge, comme la petite tache sur ma joue, que j'ai très vite enlever pour ne plus m'en souvenir, pour oublier, comme je faisais à chaque fois.

Arracher des petits cœurs n'est pas si grave, ne pas recevoir son paquet de billets l'ai.

Je m'essuie les mains une fois propre, je m'empresse d'aller dans mon salon. Je m'assoie, prend ma télécommande sur ma table basse en verre puis allume ma télévision.

La voix de la journaliste résonne dans ma grande maison.

— Nous avons retrouvé le corps du fils du maire à l'arrière de sa maison. Son corps a subit de nombreuses séquelles, plusieurs coups de couteau dans l'estomac et ses bras de chaque côté de ses jambes. Tout ce que les agents policier on retrouvé sur son corps était une fleur, plus précisément une pivoine de couleur blanche. C'est sûrement une signature, une trace que le meurtrier a laissée.

J'éteins la télé.

— Bien jouer Sherlock. Dis-je en étouffant mon rire.

Une apocalypse, deux âmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant