Jour J

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Je me réveillai à 3heure du matin, mouillé. Contraction sur contraction. Je m'efforçai à me lever et à ne pas crier. Je mis mes chaussures. Je me hissai jusqu'à la porte, priant à ma fille, d'attendre encore un peu. Les contractions étaient de plus en plus fréquentes, et régulière. Je n'avais pas les forces d'allé jusqu'à l'hôpital. Je sortis mon Gsm entre deux contractions, je composai le numéro des urgences, à la troisième sonnerie, une voix se fit entendre:
- Les urgences, que ce passe-t-il?
- Je .... J'accouche ! Aidez... Moi
- Où vous trouvez vous?
- Je... suis ... 54 rues ... de liner, à Namur.
- Nous vous envoyons quelqu'un. Restez calme. Respiré. Qu'elle âges avez-vous?
- 15 ans! J'avais du mal à parler, je m'étais assise dans les escaliers, essayant de respiré.
J'entendais les gyrophares, de plus en plus proches. Ils s'arrêtèrent devant le kot. Deux messieurs d'une vingtaine d'année, arrivèrent. Ils me portèrent jusqu'à l'ambulance. Ou l'un des deux, me fit la péridurale. J'étais confuse, dans le brouillard. J'avais mal, et peur. Personne n'était là avec moi. J'allais accoucher seule. J'arrivai à l'hôpital, très vite. Ils m'amenèrent toute suite dans la salle d'accouchement. Où, un gynécologue arriva. Le travail, était commencé. Il fallait maintenant le terminé. Je poussai, en fonction des conseils des infirmières. J'avais mal, j'étais jeune. Et mes parents étaient loin. Je n'en pouvais plus, moi, jeanne, 15 ans. J'allai mettre au monde une petite fille. Alors que je commençais à abandonner, elle sorti. Cette petite fille. Le 4 avril, 5h52, 49 centimètre de bonheur pour 3kg 200 d'amour. Elle est là, sur mon ventre. J'en pleure, elle est magnifique. Elle est de moi.
- Comment allez-vous l'appelé? Me demanda gentiment l'infirmière.
- Je, j'avais des idées, mais je ne sais pas encore.
- Je vous laisse réfléchir.
Elle l'emmena, pour la nettoyer. J'avais honte, je n'avais même pas de quoi l'habillé. Ils prirent alors un essuie, ils l'enroulèrent dedans en attendant des habits. Un infirmier m'amena dans une chambre, où était une autre maman, ainsi que son fils. Il m'amena ensuite ma fille, nettoyé et enroulé dans l'essuie.
- Elle est magnifique. Comment s'appelle-t-elle?
- Je ... je n'ai pas encore décidé. J'ai des idées, mais je suis perdue. Je n'ai pas envie de me précipiter. Je veux que le nom soit magique, qu'il me tienne à cœur. Et vous ? Votre fils?
- Il s'appelle thomas.
- Comme mon petit frère. Très joli prénom.
Elle me sourit.
- Vous avez qu'elle âge?
- J'ai 15ans. Fis-je en prenant une grande inspiration. Je sais ce que vous pouvez penser, mais ce n'est pas ce que vous croyez. J'ai été violée.
Son sourire disparu sous un malaise. Je voulais qu'elle le sache, car j'avais besoin de le dire à quelqu'un. J'avais plongé une personne dans un malaise pour me soulagé. Sur le moment je me trouvai égoïste. Mais, j'en avais besoin.
- Je ... suis désolée.
- On vit avec.
- Vous êtes venu seule?
- Oui, j'ai appelé l'ambulance, car je suis parti de chez moi, sans rien dire.
Elle ne savait pas quoi répondre. Une infirmière venu briser le silence, pour prendre des nouvelles de ma fille. Je réfléchissais à des prénoms, je m'endormi fatigué de cherché. A mon réveille, un monsieur était là, avec un garçon. Qui étaient le fils et le mari de ma voisine de chambre.
- Bonjour. me fit le mari
- Bonjour répondis-je.
- Nous avons un cadeau pour vous. Fit Alouane, ma voisine.
Elle me tendit un paquet, rose. Je le pris et l'ouvrit. Une larme coula lorsque je vis, de quoi habillé ma fille et un magnifique doudou. J'étais aux anges. J'allai pouvoir estomper ma honte.
Je la regardai un sourire aux lèvres.
- Je sais comment je vais appeler ma fille.
- Comment? Me fit-t-elle intéressé.
- Allouh
Elle me sourit.
- Merci, c'est le plus beau cadeau que l'on puisse me faire. Elle en avait les larmes aux yeux.
- Je vous renvoie le compliment.
J'appuyai sur le bouton, pour appeler une infirmière, qui arrivait assez rapidement.
- Que se passe-t-il?
- Je sais comment je vais appeler ma fille. Fis-je, avec une intonation, qui ne trompe pas.
- Comment?
- Allouh.
- Magnifique prénom. Je vais aller de se pas la déclaré.
Je pris Allouh dans les bras, je lui mis le magnifique pyjama.
Mon Gsm sonna.
- Jeanne tu es où? C'était mon frère.
- Je suis nulle part, t'inquiète je reviens bientôt.
- Jeanne ce n'est pas marrant.
- Dans trois jours grands max, je suis à la maison.
Il raccrocha. J'en profitai pour envoyer un sms à mes parents :
Je suis toujours en vie. Pas encore prête, mais je ne vais pas tarder à rentrer. Tout va bien. Je suis en sécurité. Je vous aime.

Bébé né mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant