Tout histoire à une fin

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Mon Gsm vibra.
- Tu peux me le donner ? Balbutiais-je.
Il me le passa.
SMS:
Tu veux ta fille ? 45 rue du Linon.
J'écarquillai grand les yeux, avec une lueur d'espoir. Je me levai et me rassis aussitôt prit par un vertige. Je n'avais plus bougé depuis un mois. J'avais du mal à marcher. Mais ce SMS m'avait donné une bouffé d'énergie. En attendant de rassemblé tout l'énergie nécessaire pour me lever, je téléphone à la police. Ils arrivèrent très vite. J'avais réussi à me changer et me débarbouillé. Je ne marchais toujours pas droit. Mon cœur et ma tête tambourinait.
- Vous n'êtes pas en état ! Fit un policier.
- Deux mois que j'attends ce jour. Alors taisez-vous.
Il ne rouspétait pas. Nous montâmes en voiture pour aller jusqu'à cette fameuse maison. Le policier avait donné mon Gsm à un de ses collègues, pour qu'il remonte jusqu'à la personne qui l'avait envoyé. La maison était vielle, sûrement abandonné.
- Resté là. M'ordonna un policier.
J'aurais voulu y allé, mais il avait raison, je n'étais pas en état. Alors j'attendais devant cette maison. Voyant les policiers rentrés.
- Nous savons qui vous a envoyé ce message. - Fit le policier qui était resté avec nous, en raccrochant - C'est un certain Loïs Nomina.
Je me retournai furieuse, une rage indescriptible dans les yeux, l'adrénaline dans la traché.
- Quoi ?!!
Il me regardait, il se retourna et entama une course poursuite avec un policier, renversant au passage plusieurs poubelles. Il se prit les pieds dans un trou, et tomba. Le policier le rattrapa alors, et le menotta. Avant de le ramené près de la voiture au je l'attendais. Il pleurait, mais je n'en avais rien à faire.
- Je t'aimais ! Pourquoi tu m'as fait ça ?!! Je n'éprouvais aucune sympathie, juste de la rage.
- Tu ne vivais plus, je m'étais dit que si elle partait, les problèmes aussi.
- Tu te fous de qui ?!! Je me laissai mourir, en restant forte pour la personne qui m'avait pris ma fille !!! Je n'avais pas besoin de toi ! C'était ma vie, ma fille. C'était à moi décidé. Puis ... Comment ... C'était toi les lettres ? Je pleurai l'homme que j'aimais n'était qu'un gros con. Qui n'a pas de cœur.
- Oui, J'ai payé ce con. Qu'y n'a même pas été capable de faire le boulot correctement il a fallu qu'il bavarde, au lieu de courir, alors avant que vous arriviez, pendant que vous étiez dans le fourgon, j'ai été la recherché sans que sa femme me voit, et je l'ai amené ici. Quant à l'argent, c'était juste pour un mobile. Alors que mon vrai mobile, c'était que je voulais ton bien, que tes problèmes disparaissent.
- Je n'ai jamais eu besoin de toi !!
Les policiers sortirent les uns après les autres. Le moment venu, où un policier sorti, Allouh dans les bras. Je me précipitai en pleure pour la prendre. Le policier me la tendit avant de me dire :
- Désolé.
Mon sourire se transforma en grimace, mes larmes de joie en tristesse et en colère. Je l'ai pris et me décomposa. Une ambulance ce fessait entendre.
- Elle ne l'était pas quand je suis parti ! Je te le promets ! Elle n'était pas morte !!! Il cria alors que le policer l'enfermai dans la voiture. Je te promets !!!
L'ambulancier me prit Allouh, et repartis avec les gyrophares éteint. Elle était bien morte. Et moi j'étais à genoux part terre, le cœur serré à fixer l'ambulance qui s'éloignait avec ma fille de 2 mois à bord. Mes parents qui étaient là me ramenèrent de force chez moi. Pendant les deux heures de routes je ne m'arrêtai pas de pleuré et de répété que c'était ma faute. Je retrouvais ma chambre, avec le lit d'Allouh. Je me couchai dans le mien, nos valises sur mon bureau. Je savais déjà que je ne les déballerais jamais. J'allumai ma télé.
- Nous avons retrouvé la petite Allouh Doler, qui avait disparu depuis maintenant deux mois. Son kidnappeur le petit-copain de Jeanne Doler, sa maman, à tout avoué. Malheureusement c'est un corps sans vie que la police a découvert. L'autopsie à révéler qu'elle était morte d'une overdose de médicament. Elle a donc été assassinée. Par contre, Loïs Nomina, le kidnappeur, affirme qu'elle était encore en vie quand il est parti le matin même. Juste après l'émission, j'étais couché sur mon lit, dans le gaz, les mêmes médicaments qui avaient tué Allouh dans la main. J'en pris 3 de plus qu'Allouh et je tombai raide comme un piquet.
Et si quelqu'un m'avait tué moi et ma fille ?
Ou alors, j'ai tout simplement tué ma fille, pour avoir un prétexte pour mourir moi aussi.

Mais ça, on ne le saura sûrement jamais.

Bébé né mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant