Aujourd'hui nous étions mercredi et je n'avais pas cours. Il se passait trop de choses en ce moment et il fallait que je remette tout en ordre. Le fait d'être bi ne m'autorisait pas à flirter avec Kad et apprécier le baisé échangé avec le frère de ma petite-amie. Luce... Je l'aime, enfin je crois. Le baisé avec Aurélien était magique, rien de comparable avec ceux de Luce. Quand il m'a embrassé, des frissons ont envahit tout mon corps et je n'avais jamais ressentis ça. Mais c'était impossible, de toute façon Aurélien avait juste eu une impulsion. Jamais il ne voudrait quoique ce soit avec moi.
Le lendemain, je me levai avec une boule au ventre. Comment pourrais-je faire comme si tout allais bien, alors que tout est sans dessus dessous dans ma vie ? J'étais particulièrement stressé à l'idée de jouer la comédie mais je n'avais pas le choix.
_ Hey, bro'. Comment tu vas mec ? me demanda Charlie quand j'arrivais leur hauteur devant le grillage.
Je lui fit un sourire forcé et fis un câlin à Rose.
_ Bien bien, et vous ?
Rose me toisa du regard, sachant pertinemment que quelque chose clochait. Elle ne me connaissait que trop bien et je devais avouer que c'était agaçant parfois. Elle lisait en moi comme dans un livre ouvert et je ne me sentais jamais aussi vulnérable que quand j'étais avec elle.
Cependant, elle ne dit rien, voyant sûrement la lueur dans mes yeux qui criait : "n'essaie même pas".
Elle détourna les yeux et passa ses deux bras autours de ma taille.
_ Bon on y va les gars ? C'est pas qu'je m'emmerde mais j'aimerais ne pas arriver en retard au cours du prof le plus sexy que j'aie jamais vu, s'exclame-t-elle.
Je ricanais et passais un bras autour de ses épaules : toujours un mot pour me faire rire celle-là.
_ En' ! Attends moi !
Je fis mine de ne pas entendre Rose crier après moi et augmentai le son dans mes écouteurs tout en marchant plus vite vers chez moi.
La journée était passée vite, sans encombre et j'avais prié pour quelle se finisse ainsi. Visiblement l'Être Suprême n'avait simplement lu que la moitié de ma requête. Ou il me détestait, j'hésitais encore.
Une main se posa sur mon épaule et je sursotais, perdu dans mes pensées. J'enlevais mes écouteurs et me tournais pour voir Luce, essoufflée et les jours rouges.
_ Ennis t'habuses ! Ça fait 20 fois que j't'appelle ! Dit-elle tant bien que mal, haletant toujours.
Luce et le sport faisaient au moins six.
_ Excuse-moi bébé mais il faut que je rentre là, ma mère a besoin de moi.
Petit mensonge pour la forme.
_ Elle a besoin de toi pour quoi ? Je peux peut-être vous aider ?
Sérieusement là ?
_ Oh, euh, non.
_ Non ?
_ Non merci, car, euh, en-enfaite, elle a, elle a besoin de moi pour, allé Ennis, une excuse, vite ! Pour sa voiture ! Je l'aide pour sa voiture, sortis-je un petit sourire gêné aux lèvres.
Quel con ! Mais quel con putain ! Ma mère n'avait même pas le permis !
_ Sa voiture ?
_ O-oui, enfin, la voiture de mon oncle George, qui habite en Roumanie. I-il lui a prêté, pour quelle s'entraine. À conduire, ajoutais-je vraiment très gênée.
J'étais en train de m'enfoncer de plus en plus. J'allais agonisé si je ne me sortais pas au plus vite se cette situation.
_ Bon bah a plus !
Et sans un mot de plus, je tournais les talons et m'appretais à partir. Jusqu'à ce qu'une voix légèrement en colère se fit entendre.
Je me retournai, lentement, me préparant déjà à ma mort.
_ Et mon bisous ?
Je soufflai de soulagement, décidément, cette journée était parfaite.
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Oh mon Dieu ! Je suis morte de honte ! Allez-y, frappez moi ! Je le mérite !
Je suis terriblement désolée pour cette hyper longue attente et en plus de ça je vous offre un chapitre tout pourris, où il ne se passe rien et super court en plus !
Je suis vraiment désolée mais je n'avais aucune inspiration pour cette fiction et l'envie n'était plus là non plus.
Donc pardonnez moi s'il vous plait !
Je ne sais pas si je reprends la fiction complètement mais je vous tiendrais au courant. En attendant je met la fiction en pause.
Alysée 💕