Tome 1: Le trône solaire

Chapitre 3

Lys

Cela faisait maintenant trois longs jours que je lavais de fond en comble le pont de l'Amanda. Cap sur le royaume d'Océani et en attendant d'arriver, c'était Vince qui supervisait toutes les corvées qu'on m'avait attribué. Arty lui était surveiller par Arnaud qui menais en bateau le faisant courir partout depuis maintenant deux jours. Prenant appuies sur mon balai je relevais mon tricorne, essuyant mon front transpirant dû à la chaleur qu'il faisait aujourd'hui. Vince quant à lui, nettoyait son mousquet avec un chiffon et leva son regard vers moi.

— je peux savoir pourquoi tu t'arrêtes ? Je posais mon regard chocolat dans les yeux marron glacer de mon frère. Depuis l'altercation qu'il y avait eu au bois des elfes, Vince avait littéralement changer de comportement envers moi. Il était plus attentif et toujours dans mon champ de vision. Lui qui habituellement était toujours fourré dans les bars et dans ses bouquins, m'esquivant dès qu'il en avait l'occasion.

— J'ai chaud grand-frère je fais une pause, tu as vu la chaleur qu'il fait aujourd'hui et le pont du bateau est juste immense ! avec un large sourire angelique je lui tendais le manche du balai, il me regardait avec beaucoup d'étonnement.

— Pourquoi me tend tu le manche du balai ? je me mettais à rire devant son air ahuri, prenant sa main pour le relever. Il pencha sa tête sur le côté et je jetais à le manche à balais sur les lattes du pont. Fronçant ses sourcils je voyais qu'il essayait de savoir où je voulais en venir. Toujours avec mon grand sourire, je le rapprochais de moi et me mettais à danser avec lui fredonnant une chanson rythmer. Pour la première fois je remarquais le côté maladroit de Vince pendant que je le faisais tournoyer au point de lui en faire perdre l'équilibre. Alors que je riais d'euphorie la voix d'Arty se fit près de nous, chantant une chanson paillarde et dansant sur le rythme de cette dernière.

— Lulu sort ses gros...

— Arty stop ! je te cour après depuis deux heures maintenant ! Tu dois éplucher les patates ! Alors que nos frères courraient entre nous, arrêtant ma danse improvisé Arty prit ma main me faisant courir à l'opposer du bateau. Jusqu'au moment où je me heurtais sur un torse, levant les yeux je rencontrais ceux de mon père qui me regardait avec tendresse. Sans attendre une seule seconde je le prenais dans mes bras, heureuse de le voir en cette après-midi. Il me rendit mon embrassade, voilà ce qu'était ma vie maintenant. Vince et Arnaud nous rejoignaient saluant notre père. Qui nous annonça qu'on arrivait en Océani et que nous étions relevées de nos corvées. Arty sauta joie criant des « houra » à répétitions, quant à moi je restais dans les bras de mon père là où je me sentais le plus en sécurité.

— Océani en vue ! s'écria l'un des matelots en haut du mat, je quittais les bras de mon père pour rejoindre la première rambarde à ma porter. Prenant appui sur l'une d'elle regardant les abords du port tropical d'Océani apparaitre. Ce que je vu en premier fut Les palmier ainsi que le drapeau à tête de mort, aux taches de sang. Symbole de mon père Garry le rouge. Vince prit place auprès de moi, prenant plaisirs lui aussi à voir l'ile se rapprocher. Arnaud et Arty nous rejoignis eux aussi pour admirer Océani prendre forme minutes par minute. Le navire arrivait alors à quais et n'ayant pas la patience d'attendre le pont-levis descendre, je sautais par-dessus la rambarde, retombant sur les quais en bois et remplis de sable fléchissant bien mes genoux pour éviter la moindre casse. Saluant ma famille à la hâte je partais à grande enjamber au palais rejoindre ma chambre pour me détendre et dormir comme un loir.

Cela faisait maintenant trois longs jours que j'étais revenue en Océani, passant mes journées à me balader et à lire. Suivant les audiences auprès mon père en qualité de princesse pirate. Mes frères étaient eux aussi présent aux audiences présentant leurs projets, pour ma part je devais aider nos citoyens à crée une école, ainsi qu'un hôpital avec tout le matériel qu'il aurait besoin. Seul problème, mon père haïssait la technologie de Soluna dont j'avais besoin pour crée cet hôpital ainsi que la surface d'éducation qu'il voulait. Faisant les cent pas dans ma chambre, je lisais les rapports des demandes des citoyens pour mes deux projets. N'en pouvant plus je jetais le livre sur mon lit à baldaquin et me dirigeais d'un pas rapide à mon armoire en bois massif, prenant à la voler une chemise légère de couleur blanche ainsi qu'un pantalon en tissus marron. Me dirigeant vers mon lit à baldaquin, j'enfilais mes bottes à petit talon. Je partais en courant dans les couloirs du château en pierre ou les murs son recouvert d'une peinture bleu clair. Continuant mon chemin à petite fouler, je prenais le couloir qui m'emmenais à la salle du trône. Voulant demander conseil auprès de mon père, je tombais sur le mur au tableau. M'arrêtant brusquement au point d'en tomber, je levais mon regard pour admirer les sublimes tableaux accrochés. Chacun d'eux montrait des événements de notre famille. Sur le premier il y avait père debout auprès de son trône ou était assis Amanda la mère de mes frères, il la regardait avec beaucoup d'amour. Elle portait une magnifique robe en mousseline blanche, ses long cheveux roux tombant en cascade sur le côté. Elle avait ses mains sur son ventre arrondi regardant de ses beau yeux vert mon père avec beaucoup d'amour. Je mettais doucement ma main sur le cadre doré du tableau et partie voire le second. Comme pour le premier mon père et sa femme était dans la même position. Mais cette fois ci elle portait une robe plus chaude de couleur verte avec un chignon lâche le ventre de nouveau arrondis, regardant mon père qui portais Vince âgée de trois quatre ans. Je souriais devant ce doux tableau, le schéma se répétais pour le troisième. Vince était au côté de sa mère Arnaud dans les bras de père, Amanda avec le ventre de nouveau arrondis. Le quatrième lui était tout autre, mes frères était plus âgée. Vince devait avoir une quinzaine d'année, Arnaud lui devais avoir une douzaine d'années et Arty lui devait avoir huit ans. Mon père m'avait expliqué que c'était le dernier tableau qu'il avait fait avec toute sa famille réunie. Je continuais mon observation sur Le dernier tableau, il était complètement différent dès quatre premiers. Ils avaient un tour de cadre doré alors que celui-ci était argenter, père était assis sur son trône ces trois fils derrière lui et j'étais assise sur l'un des accoudoirs. Cela faisait quelque mois à cette époque je j'habitais ici et père avait absolument insisté pour que ce tableau soit peint. Je souriais un peu admirant le tableau qui nous représentais, me remémorant qu'il voulait que je porte une des robes de sa femme. Mais j'avais fermement refusée préfèrent porter une chemise et un pantalon. Les cloches se mise à sonner annonçant l'heure qu'il était, je repartais en direction de la salle du trône en vitesse. En arrivant après un sprint éprouvant j'ouvrais la porte à la volé, les conseillers se relève d'un même homme. Mes frères quant à eux mis une main sur le visage blasé de mon entré et mon père soupira. La salle du trône était très éclairée, avec de grande fenêtre sans vitre. Les murs en pierre gardaient la fraicheur, une longue table en bois d'acacia était aux milieux de la salle. Au fond on pouvait voir le trône en pierre sculpter de crâne humain, les yeux était remplis de gros rubis rouge.