Chapitre 8

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PDV ESTRELLA =

Alors que Camilo partait en courant à l’étage, je restais assise par terre, à côté du corps sans vie de mon père.  J’admet qu’il ne s’était pas toujours montré gentil avec moi ni était le meilleur des pères mais, c’est mon père et il m’aimait... à sa façon !  Des larmes coulent sur mes joues.  Ma mère, mon père et puis qui encore ? Mon cœur commence à battre la chamade.  Et si j’allais finir dans un orphelinat ?  Et si je mourrais à mon tour ?  Et Camilo (la vérité, elle s’en fout de son frère 😂) ? J’entends une explosion.  Était-ce mon imagination ? J’essaie de me lever mais je suis comme pétrifié.  J’entends des bruits inintelligible. J’ai l’impression qu’on entend mon cœur battre jusque au bout de la ville. La mort me fait peur. Suis-je une drama Queen ? Je ne veux pas perdre tout mes proches. Soudain, le silence. Enfin, presque. Mes oreilles sifflent. Mes yeux se ferment tout seuls et je plonge dans les ténèbres.

Je me réveille soudain. J’étais dans une pièce blanche et lumineuse.  Lorsque je me lève, des images floues apparaissent sur les murs. Je m’approche d’elles et elles deviennent de plus en plus nette. C’était...mes souvenirs !  Je me voyais, petite, jouant avec mon frère ou ma mère, allant à l’école, m’amuser . J’étais heureuse, quoi ! Je souris . J’avais oublié tout ça ! Plus je m’éloigne, plus les murs devenaient noirâtre . Les souvenirs deviennent de plus en plus sombres. L’accident de ma mère, la froideur soudaine de mon père, la famille de voleurs qu’on devenait, la mort à ma mère, le jour où mon père a faillit aller en prison... je préfère ne pas continuer. Une porte me bloque le passage. Sans hésiter, je pose ma main sur la poignée et l’ouvre. Elle n’est pas fermée à clé ! À l’intérieur, il y a un souvenir. Je soupire = génial !
Sauf que ce souvenir était le pire !  Le jour de mon dixième anniversaire.  Mes yeux se remplissent de larmes de colère : ce jour là, Abuela nous a rendu visite et...

Je me réveille en sursaut : les souvenirs avaient disparu et je me retrouve sur le rez-de-chaussée de ma maison.  Camilo était devant mon visage.

Camilo = ESTRELLA, TU VAS BIEN ?

Estrella = Mais pousse-toi, tu me postillonnes dessus !

Il se pousse en marmonnant quelques bêtises. Je me lève et je le serre dans mes bras.

Estrella = Merci de t’inquiéter pour moi, Cami, mais je vais bien !

Camilo = *rougit*

Raphaël = Maintenant que vous avez finit de vous déclarez votre flamme, je pourrais te parler deux secondes Estrella, en privé.

Il avait insisté sur les deux derniers mots pour faire comprendre à Camilo qu’il n’avait rien à faire avec la discussion.  Cami dit alors qu’il va faire un tour dehors. Raphaël m’emmène dans la cuisine.

Raphaël = Tu cherches les ennuies.

Il ferme là porte à clé.

Estrella = Comment ça ?

- Toi et le Madrigal, ce n'est pas possible !

- Mais qu’est-ce que tu racontes ! 

- J’ai vu la façon dont tu le regardais !

- Arrête, c’est juste un ami !

- NE DIS PLUS JAMAIS ÇA !

- Pourquoi ?

- MAIS POUR L’AMOUR DE DIEU, C’EST UN MADRIGAL !

- Et alors ?

- T’as oublié la promesse que t’as faite à maman ?

- Non, mais il est différent !

- Différent en quoi ? Il est aussi con que sa famille !

- JE NE TE LE PERMET PAS !

Quelqu'un toque à la porte de la cuisine.

- Je vais voir c’est qui, je marmonne .

- On n’a pas finit de parler !

J’ouvre la porte en l’ignorant.  Quel abruti !  Camilo se tenait devant la porte. Il murmure :

- Désolé de vous déranger, mais quand je suis sortit, ces gens voulaient vous parler.

Trois grands types musclée se tennaient derrière lui. L’un d’eux s’avance vers moi . Il me colle un papier au visage . Je le prends et le lis avec horreur. Il y a marqué :

Usurier.

Estrella : Quoi ? Non, non, c’est impossible !

Le grand type qui m’avait coller le papier me dit d’une voix rauque :

- Eh bien, mademoiselle, il semblerait que votre père n’est pas payé quelques dettes. Nous lui avons laissé plusieurs délais . Et comme il ne peut pas payer, nous prendrons donc la maison et tout les biens qu’ils s’y trouvent .!

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Les Deux Cœurs D'Encanto Où les histoires vivent. Découvrez maintenant