Haunted By Death {Bonten×oc}

↬ 𝑳𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒅𝒖

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𝑷𝒐𝒗 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆: 𝒀𝒂𝒎𝒊 𝒊𝒕𝒐
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𝑫𝒂𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖𝒆

ʟɪᴇᴜ ɪɴᴄᴏɴɴᴜ

❦

J'ai toujours voulu ressentir des choses, ces choses qui pourraient enflammer mon cœur.

Qui me ferait me sentir vivante.

Ce vide Constant qui erre dans mon esprit.

Alors, j'ai décidé d'imiter les émotions des autres.

Je passais Mes journées à observer mon entourage et analyser leurs comportements.

Ceux de mes camarades de classe, Mon père ou bien mes sœurs.

Mais leurs émotions n'étaient pas celles à quoi je m'attendais.

J'essayais de comprendre leur ressenti, leurs émotions.

Mais leur tristesse ou leur empathie était d'un ennui que je commençais à laisser tomber pour redevenir ce vide constant.

Je voyais comment les gens méprisaient ma mère et je ne voulais pas subir la même chose ; alors, j'ai décidé de choisir les émotions que je ressentirais ou plus précisément les émotions que je ferai semblant de ressentir.

La joie et l'excitation.

Des activités, des hobby ou même du sport, c'était ce que mes camarades au collège pratiquaient pour ressentir ces émotions.

Je remarquais leurs éclats de rire, leur sourire aux lèvres et ce qui me paraissait être de la joie.

Alors, je me suis inscrit à des clubs au collège.

Je sortais plus tard que d'habitude pour espérer ressentir les mêmes émotions.

J'imitais leur rire, leur sourire.

Avec du temps, mes lèvres se courbaient presque instinctivement dès qu'une personne m'adressait la parole ou me regardait.

Je commençais à avoir des amis.

Et ma vie prenait enfin un nouveau tourment.

J'étais devenu normale.

Enfin, c'est ce que je pensais.

Arrivée chez moi, me nichant dans ma chambre seule avec moi-même, je me suis rendu compte que ces émotions étaient simplement une simple illusion et que j'étais toujours au même point de départ ;

Toujours vide, sans émotions.

J'étais condamné à ne rien ressentir comme le disait si bien ma mère.

Mais je me suis toujours obstiné à en avoir et à en ressentir, même si cela prendrait une vie entière.

Ça a duré le temps d'un instant avant de connaître la vraie nature de l'humain au lycée.

Ces groupes qui se formaient, ce mépris pour autrui.

Ce harcèlement, je voyais les pleurs de ces victimes.

Je voyais les conséquences que ça avait sur eux, qui affectaient leur corps et leur santé.

Et c'est là que j'avais compris que j'étais immunisé contre cette négativité et ces gens-là.