Je m'appelle Akira, princesse des limbes, bien que mon histoire vous entraine loin des terres lunaire de mon royaume natale. Mon père, Hiro, aimait me raconter comment sa conduite morale irréprochable lui avait permis de l'emporté sur le royaume des morts , d'asservir les vivants et de donner l'exemple éclatant de son jugement sans faille.Mais mon père ne limita pas sa sanglante besogne aux âmes martyrs perdus dans le tréfonds de notre royaume et fit payer aux mortels un prix terrible pour le simple fait d'exister.
En accord avec les représentants des enfers ils accorda en son nom un châtiment de supplice, faisant descendre le purgatoire sur terre. Il envoya de ses cheveux de cendre une peste épouvantable, le fléau décimant les terres dans un déchainement d'angoisse, de mort et de deuil. Les lamentations des mères avaient du remplir l'air ambiant alors qu'elles regardaient leur enfant tomber malades et succomber sous leur yeux. La puissance de l'humanité dont toutes fondations étaient de chaire humaine et faible, croula lentement sous les cadavres de la peste apporter par mon père.On dit que de cette quête infernale en est née le roi des fléaux, il avait trouvé vie ou milieu du sang et des pleurs, s'abreuvent de la souffrance si distinctive de ces êtres émotionnels et s'en été fait son nouveau royaume.
Cependant sukuna ne s'intéressait ni au richesse des limbes ni a son pouvoir. Il demanda alors un tribut. Offert par mon père; la cher de son sang et l'unique héritière qui lui aurait succéder comme présent et gage de bonne foi. Ainsi les deux royaumes connaitraient une paix stratégique et sans précédant.
Quand le soleil se lèvera a nouveau, demain matin, j'atteindrai les dix huit années que je maudissais tant.
Sukuna sera convier pour la première fois au royaume des limbes et partira avec son enfant.
« Mais je ne veux pas l'épouser » une fois que j'aurai poser pieds sur terre je ne reviendrais jamais plus.
Les yeux de Hiro me transpercèrent, comme s'il pouvait lire dans mes pensées et les jugeaient sans intérêt. Très peu pour lui les échanges de politesse; il attendaient que mon silence me force a prendre maladroitement la parole.« Père, je t'en supplie.. »
Il me coupa immédiatement, balayant ma prestation d'un revers de main. « Sukuna est un allié utile. Le mariage bénéficiera a toutes les limbes. »A vrai dire je sais bien que peu ne l'importe et que mon sort ne sera plus son affaire quand je serais loin. Je ne suis que le produit d'une bonne affaire, juste une femme.
Le silence tomba dans la salle du trône
Hiro sourit. « tu repartira avec lui, demain matin. »
J'ouvris la bouche pour répondre. J'avais le feu aux joues, une sensation cuisante. Les mots se formèrent, consciente de ne pas devoir les prononcer, mais je ne pouvais pas les retenir.
Avant qu'ils ne franchissent irrévocablement le seuil de mes lèvres, je sentis qu'on me tirait par la manche. Courageuse, ma mère Eiji m'avait suivit jusqu'ici. Alors que mes yeux rencontraient les siens, je la vis secouer la tête de manière imperceptible.Mes paroles fondirent comme neige au soleil.
Qu'aurait je pu lui dire pour qu'il m'écoute, qu'il s'arrache a ses importantes préoccupations, aux affaires de la cour, à l'exercice de son autorité sur ses sujets ? Pour qu'il me regarde et me voie réellement, peut être pour la première fois ? Comment aurais-je pu pousser son cerveau froid et calculateur à m'accorder un instant de son attention ? Seule l'intéressait l'idée de toujours prendre la décision la plus profitable pour lui.
Je ravalai la haine bouillonnante qui avait commencé a embraser ma gorge. J'imaginai mon visage aussi inexpressif que du marbre lisse, que des billes de verre.
Je croisais le regard de Hiro avec une totale absence d'émotion. Il hocha la tête avec raideur.
Je me laissa entrainer hors de la pièce par Eiji, sans idée de notre destination jusqu'a ce qu'elle s'arrête, les yeux rivées au sol.
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Redemption
FanfictionDe tous temps, ce sont bien souvent les femmes qui payent le prix des crimes des dieux et des hommes. La royauté apporte comme on le disait d'antan le sang bleu, d'une image évidemment métaphorique, mais le message reste le même. Le problème lorsqu...