1.2

73 6 18
                                    

Le lendemain, les adultes, les enfants et l'ancien Espion avaient reprit la route.
Traversant toute sorte de jungle et de forêt, ils prirent des jours à arriver.
Le condor conduisait, aucun d'eux ne savaient où cet oiseau les emmenaient.
Le soleil bien trop haut, aucun des adultes et des enfants n'osaient dormir dans les chambres.
Ce fut après quelques jours que Mendoza arriva en Inde. Par ces nombreuses exploration, il était ravi d'avoir connu les cultures de ce pays car pour ce deuxième séjour, il saurait mettre en pratique les danses et la façon de parler.

Le fils du soleil reprit la manoeuvre lorsque le serpent réapparu. Il fit un atterrissage digne d'un crash. Leurs morts auraient été invisible pour les habitants de ce pays mais les passagers ont survécu à cet atterrissage secouant.
Chacun descendis. Un à un, ils firent tremper leurs pieds dans l'eau car le condor avait atterri dans une rivière.
Mendoza fut le dernier à descendre, les traits montrant un peu son mécontentement, il se tut.

- On a eu chaud, hein ! S'adressa Esteban à Tao.

- Tu m'étonnes ! S'exclama t-il, le passage était étroit.

- Vous allez bien señor Mendoza ?
Vous semblez un peu...

- Ne me pose surtout pas la question.
Répondis l'interlocuteur de Zia.

- C'est- C'est vr-vrai, o-on aurait dû le-le le laisser.

- Mais qu'est-ce que tu racontes Sancho !
S'écria Zia.

- C'est bon, de toute façon il est là et on ne peut rien y changer... Laissons le condor ici et allons trouver du bois pour passer la nuit.

- En tout cas, on ne manquera pas d'eau Tao. Et peut-être que le signal du cristal reprendra demain.

- Sans-doute.

- En survolant, j'ai vu un village non-loin d'ici, nous pourrions aller visiter et leur demander l'hospitalité, suggéra Mendoza plus calme.

L'équipe hocha de la tête, signe qu'ils étaient d'accord. Laissant le condor derrière eux, ils avancèrent en groupe dans la forêt.
Les arbres les entouraient, ils étaient par centaine. Mendoza admirait le vert nature que possédait cette jungle. Tout ces souvenirs lui rappelait son passé lors de son premier séjour vers l'étranger.

Il ôta de suite toutes ses pensées.
Se jugeant bien trop rêveur, son corps reprit le contrôle de soi-même tandis que son coeur bascula aux sentiments.
Il avait manqué son rendez-vous, Carla étant la seule femme à la hauteur d'Isabella.
Il voyait en elle Isabella.
Les petits geste qu'elle faisait lui rappelait les bons moments passés avec l'espionne et ce baiser au goût fruité.

Il venait tout juste de se rappeler que son cœur aimait cette espionne comme jamais il n'avait aimé.
Ce goût fruité, son parfum et sa manière de réagir. Sa simple présence aurait combler le bonheur du marin.

Il revint lentement à la réalité lorsqu'il se prit un arbre en plein figure.
La douleur incessante ne fit qu'accroître sa souffrance. Les enfants ne s'étant pas rendu compte, il continua d'avancer à leur côté.

- Dites, qu'est-ce qu'on fera quand aura fini la quête des cités d'or ?

- Ça c'est une bonne question Zia...
Répondis le garçon au pendentif.

Celui-ci détourna le regard de façon à vouloir réfléchir.
La réponse n'étant pas du tout évidente, il préféra l'éviter.
Une demi-heure plus tard, ils arrivèrent à destination et ne trouvèrent aucun habitants.
Les enfants décidèrent de s'éloigner, leur intuition leur disait qu'il trouverai du monde un peu plus loin. La nature se faisait silencieuse, l'ambiance bien trop pesante, aucun des enfants n'osaient ouvrir la bouche.
De léger bruit terrifiant firent hurler Zia, quant aux garçons, ils s'efforcèrent pour ne pas plus inquiéter l'Inca.
Et Ils eurent raison d'eux car quelque secondes plus tard, ce fut un garçon et une fille de leur âge qui apparurent sans prévenir.
Tout deux semblait complice, sans doute des frère et soeur se dit Esteban.
Tao, l'enfant à la tunique jaune, prit les devants en échangeant avec eux.
Esteban et Zia apprirent que tous les adultes avaient été capturés par les magiciens sous les ordres de Barbe rouge alias Ambrosius.

- Nous sommes les seuls.
Ils n'ont laissé que les enfants alors je suis la cheffe en attendant le retour des adultes.

- Et moi je suis son frère, Gunjan. Le dernier.
Les autres sont sûrement au village. Ils surveillent les alentours pour nous prévenir tandis que nous ramenons la nourriture.

- Les autres ? Sancho, Pedro et Mendoza sont restés là-bas, déclara t-elle inquiète.

- Vous êtes six ?

Les cordes vocales de la jeune fille allèrent vers les aiguë, tout en se retournant, elle ordonna à Gujan de prévenir aux jeunes la venue de visiteurs.

- J'y vais, hoche t-il de la tête avant de partir.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Feb 12 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Qu'est-ce qui a changé ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant