Enfin à la maison !

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Enfin arrivé à la maison après 1h45 de vol !
Je n'en peux plus, mais qu'est ce que ça fait du bien d'être enfin à la maison. Mon Espagne m'avait manqué. Ma ville où l'énergie danse au rythme du Flamenco et où chaque rue résonnent des murmures d'histoires. Je l'aime tant.

*Bip Bip*

- Allô ?

- Ma puce !!! Dépêche-toi de prendre tes affaires, on se rejoint dans 30minutes à l'entraînement. J'ai plein de truc à te raconter.

- Je suis fatigué là, je viens tout juste de rentrer.

- Ne me fait pas croire que t'a pas envie de savoir ce que j'ai à te dire !

- Bon ok, on se rejoint là-bas ! T'a de la chance que je t'aime.

*raccroche*

Mon chemin vers le gymnase débute par une traversée à travers le quartier aux façades colorées et aux fleurs encore ouverte.

Les ruelles pavées, ornées de graffitis artistiques, guident mes pas vers le cœur de la ville. Je salue mes voisins, échangeant des sourires et des salutations chaleureuses qui ponctuent mon trajet.

Lorsque j'atteins le parc ombragé, le gymnase se dessine à l'horizon, son architecture moderne se mariant harmonieusement avec le charme historique de ma ville. J'aime tellement me balader dans la ville, ça m'avait manqué.

J'accélère le pas, mon cœur battant à l'idée de reprendre le sport après 2 mois de vacances en France, chez mon père. Les bruits étouffés des activités sportives en cours deviennent de plus en plus audibles à mesure que je me rapproche. Je suis tellement excitée à l'idée de tous les revoir.

Enfin, je franchis les portes du gymnase, l'odeur familière du parquet ciré et le bourdonnement des activités sportives m'accueille me dessinant un léger sourire en coins. Je me dirige directement dans les vestiaires en espérant retrouver Léna ma meilleure amie.

- Léna ! Je suis revenue !

Mais aucune réponse, elle est en retard comme d'habitude.

Après avoir mis mon nouvel ensemble bleu, Je me dirigea vers le terrain, il y avait déjà l'entraînement des + de 18 ans, l'entraînement des garçons exactement. Je me suis déjà entrainé avec eux, mais je n'ai vraiment pas leurs niveaux. Je fit signe d'un geste bref de la main à ceux de l'année dernière, surtout à Arthur et Gauthier. Ils sont dans la même école que moi.

Je commence à toucher quelques balles, le bruit du ballon qui claque sur ma main m'avait manquer.

Léna : Ma puce ! Tu ne m'attends même pas !

D'un geste brusque, je me retourne et je vois une folle avec un grand sourire courir à pleine vitesse sur moi. Sans même avoir le temps de répondre, je tombe au sol sous notre poids.

Olivia: Léna ! Mais t'es folle ! Tu m'a fait trop peur !

Je n'ai pas pu m'empêcher de la prendre dans mes bras avec un sourire immense.

Léna : Alors Aix-en-Provence ? Raconte-moi tout je veux tout savoir !

Olivia : J'ai adoré ! Ça sentait la lavande à chaque fois qu'on prenait la route avec mon père. C'était incroyable, on a partagé de vrais moments ensemble ! Ça faisait longtemps...

-Léna : Je comprends ma puce, tant mieux si ça t'a fait du bien. Et... les français, comment ils sont!?

Olivia : Ils sont incroyable, beau, grand et leurs façon de parler est assez particulière. Je ne connais que le français qu'on apprend à l'école, pourtant personne ne parle comme ça, du moins pas les garçons de notre âge.  Il y avait un garçon qui habitait dans le village de mon père, il est

Désir insaisissable Donde viven las historias. Descúbrelo ahora