Chapitre 15

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- Non, Gustav ! lui chuchotais-je, mais assez fort pour qu'il entende.

Il me fît simplement un clin d'œil et sortît.

Je referma le verrou à la vitesse de la lumière, et m'asseya par tête, la tête dans les genoux.

J'étais tétanisée par ce qu'il pourrait arriver. Je ne sais pas si Gustav est fort en bagarre ni rien ; je ne sais pas.

Gustav

J'étais sortis, tandis que Lana restait à l'intérieur.
Je me demande ce qu'il a pu se passer pendant mon absence.

Heureusement qu'elle m'a pris moi, je n'étais pas saoule.

- Eh beh, rie ce « Antoine », ma belle n'a tellement pas de courage qu'elle envoie son prince charmant à sa place. soupire t'il de rire.

Pris de colère face à sa réflexion, je m'avance vers lui, tandis qu'il reculait.

Je passa derrière lui, et ferma la porte.

Je me ruais vers la porte de Lana avant lui, et riait ; adossé à la porte.

- Tu fais ton malin, me dit-il, tu veux morfler toi aussi ? ricane t'il.

- Ferme ta gueule, le menaçais-je, sale fou.

Il ne disait rien, juste, riait.
Puis, il s'avançait dangereusement de moi, jusqu'à être qu'à 1 mètre de mon corps.

Au cœur de l'affrontement, les néons clignotants accentuaient la férocité du combat dans les toilettes bondées de la boîte de nuit.

Mes sens étaient en alerte, chaque battement de musique résonnant comme un rappel des enjeux de cette confrontation.

Antoine, lançait des coups avec une intensité qui semblait porter le poids de son « amour » pour Lana.

Chaque esquive de ma part était une danse calculée dans cet espace confiné, où la tension était aussi palpable que les gouttes de sueur perlant sur mon front.

Alors que les parois carrelées réfléchissaient l'éclat de la lutte, j'ai senti le besoin de transcender le tumulte physique pour exprimer les vérités non dites.

- Tu ne peux pas continuer à jouer avec elle comme si c'était un jeu, Antoine. ai-je lancé froidement, mes mots se mêlant aux bruits sourds du combat.

La lumière tamisée et les ombres mouvantes créaient une toile de fond étrange pour cette confrontation, et mes pensées étaient ancrées dans la nécessité de protéger Lana.

Elle était là, cachée dans une cabine, un témoin silencieux de cette lutte où le passé et le présent se heurtaient dans une symphonie tumultueuse.

Alors que l'on se battait, j'entendais Lana, appeler la police.


Lana

- Allo ! chuchotais-je.

- Police bonjour ?

- Venez dans la boîte de nuit « la calagara », à l'adresse ***********. m'écriais-je, car le stress avait pris le contrôle sur moi ; et a cause de la drogue injectée.

- On arrive rester connectée, m'ordonne t'ils.

Je leur raconte alors un bref de ma situation, et Antoine n'avait pas l'air d'être inconnu auprès de la justice.

Je switcha de conversation sur celle d'un groupe, avec les garçons.

Lana : Venez vite dans les toilettes de la boîte !

The Silence Echo / Bill Kaulitz /Où les histoires vivent. Découvrez maintenant