Circé n'a pas la plus sainte des réputation, mais elle refuse de suivre les pas de son père néfaste et agent d'Hydra. Propriétaire de son propre cabaret, elle aspire à l'indépendance et à trouver un homme vertueux. Lorsqu'elle croise Steve, alias Ca...
I never trust a playboy But they love me So I fly him all around the world And I let them think they saved me
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je m'éveille brusquement, les yeux à moitié fermés, la tête lourde de sommeil. La lumière crue de mon bureau me frappe le visage, me rappelant que j'ai cédé à la fatigue dans cet espace confiné, entourée de montagnes de papiers et de dossiers inachevés. Ma nuque est raide, un témoignage silencieux de la nuit inconfortable passée sur mon bureau.
Il me faut un moment pour réaliser que James n'est pas revenu comme il l'avait dit.
Ce serait mentir si je disais que je n'étais pas déçu. Pour la première fois depuis des années, je me suis attendue à quelque chose de la part d'un homme. Il est temps pour moi de me ressaisir.
En revanche, lorsque je me relève, tanguant sur mes hauts talons pour tenir debout, je sens une douleur dans mon cœur. Une douleur sourde comme je n'en avais jamais senti auparavant. Ma première pensée se dirige vers Angelo que je viens harceler de messages aussitôt. Il me répond avec son humeur de chien, comme d'habitude, ce qui me rassure un minimum.
Jsuis pas mort. Je révise chez Peter et May.
Soudainement, la porte s'ouvre soudain en grand, et Natalia entre en trombe, un tourbillon d'énergie et d'inquiétude.
- Circé, bordel, où est-ce que tu étais ? Je t'ai appelé un million de fois ?
- Je me suis endormie devant mes papiers. C'est quoi le problème ?
- Tu devrais descendre.
Son ton est urgent, presque alarmé, et un mauvais pressentiment s'installe au creux de mon estomac. Je me lève, mes mouvements lents et maladroits, et je descends dans la salle principale du cabaret. Rien n'a changé ici ; pas de signe de feu, pas de traces de cambriolage, juste la quiétude habituelle du lieu.
Puis, mon regard s'arrête sur James, son expression abattue. Il représente le parfait tableau de la peine et de la désolation. Mon pas ralentit à mesure que je m'approche de lui. Il évite mon regard avec soin, adossé au comptoir du bar et les larmes aux yeux.
Immédiatement, je crains le pire.
- Ne me faites pas attendre plus longtemps. Dites moi ce qu'il se passe ! dis-je fermement.
Dans mon dos, j'entends les pas de Natalia s'approcher. Elle se retrouve rapidement à mes côtés, le regard plein d'inquiétude alors qu'elle fixe James avec attention.
Mon cœur bat atrocement vite parce que je sais qu'il s'est passé quelque chose de grave et que ça ne va pas me plaire.
- Je suis parti trop tôt, commence James, la voix brisée par les remords. Je pensais que c'était sans danger...
