Faisons comme si

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Salut!! Désolée pour l'absence, certes moins longue que le précédente, mais quand même! J'espère que vous avez passer de bonnes fêtes de fin d'année et que 2024 sera plus sympa que 2023 (ça commence mal pour ma part mais je ne désespère pas!)! Je voudrais notifier qu'il fait froid. Genre, beaucoup. Et qu'il neige pas, chez moi. Et que ça me soule, ducoup. Voilà, c'était mon petit moment plainte, désolée! Ducoup, je vous laisse pour ce chapitre, la suite de l'os d'avant, "et si"! Voili voilou, et merci !

Faisons comme si. C'était les mots que pensait Dazai ce soir là. Faisons comme si. Il était seul, assis sur un tabouret du Lupin, un verre de rhum à la main, et il pensait. Son regard était perdu dans le vide, et il espérait. Sans doute en vain, c'était même sûr, parce qu'on ne pouvait pas revenir sur ses choix du passé. C'était triste, c'était dommage et c'était injuste, mais comme Il le disait, avant, "la vie est injuste". Alors, ce soir, rien que ce soir, rien qu'une fois, c'était promis, Dazai allait faire comme si. 

Comme s'il n'était jamais parti. IL laisserait libre cours à son imagination, et cette fois, ce ne serait pas en imaginant une énième façon de mourir. Non, là, il ferait comme s'il n'avait pas fait la plus grosse erreur de sa vie, en partant, il y avait maintenant 4 ans. 

Comme si... 

S'il n'était pas parti, alors Dazai se serait réveiller le matin dans une chambre d'un appartement luxueux, vue face port et à à peine quelques minutes à pied du building de la mafia. Mais surtout, il se serait fait réveiller par les doux(??) hurlements de Chuuya qui ne trouvait pas son chapeau. Normal, il l'aurait sûrement mis dans le placard de la pharmacie, ou bien sous le matelas. 

S'il n'était pas parti, alors Dazai aurait été attrapé par le col par un nain roux d'un mètre soixante à tout péter, puis traîner dans la voiture rose Barbie de ce dernier. Oui, puisque s'il n'était pas parti, il ne l'aurait pas fait exploser.

S'il n'était pas parti, il se serait battu avec Chuuya dans l'ascenseur. Il aurait calculer le temps que mettrait l'ascenseur à monter pour pouvoir provoquer une situation ambigu u moment où les portes s'ouvriraient devant Mori. Alors, il se serait délecté di visage rouge et gêné de sa limace, et aurait ris au nez du visage décontenancé et amusé de son boss. 

S'il n'était pas parti, il aurait pu, après une trop longue journée de travail, inviter son partenaire à boire un coup, puis faire un concours de shot avec lui, le titillant sur sa fierté, lui qui ne tenait pas l'alcool. Il l'aurait raccompagner en riant, le roux ivre mort, et lui juste ivre. Ils seraient montés dans l'appartement en titubant, et Chuuya aurait tenté d'utiliser sa gravité, avant de se souvenir que Dazai le tenait et annulait donc son pouvoir. Ils auraient alors eu un énième fou rire, sur le pas de leur porte, et se seraient peut être endormis sur le paillasson, trop éméchés pour prendre la peine de chercher leur clef. 

S'il n'était pas parti, il y aurait aussi eu ces week end de libres, là où ils partaient tout les deux, dans des hôtels de luxe, et profitaient d'une liberté jouissive qui les enivrait. Alors, ces week end, havres de douceur, auraient été semblables aux précédents. Dazai et Chuuya auraient tout oublier, là bas, se redécouvrant, riant, s'aimant en secret. Chuuya leur aurait préparé un petit déjeuner, et il l'aurait apporté avec un sourire à son partenaire encore à moitié endormis. Pour le remercier, ce dernier aurait embrassé chastement ses fines lèvres roses et aurait apprécié le ronronnement appréciateur du rouquin. 

S'il n'était pas parti, il aurait eu des explications, de la part de Mori San. Il aurait eu des excuses, des réponses à ses pourquoi. Il aurait pu continuer à soulager la violence qui, aujourd'hui encore, battait dans son sang. Peut être que, s'il n'était pas parti, il serait encore le bras droit de Mori, avec la certitude qu'un jour ce serait lui qui dirigerait l'empire nocturne de Yokohama. 

S'il n'était pas parti, il aurait continuer à s'habiller en noir. Il aurait pu continuer à porter ce manteau chaud et sombre qui avait été le sien. Il aurait continuer à s'enrouler de bandages, mais, peut être que, s'il n'était pas parti, Chuuya aurait réussi à lui faire assumer son œil. Cet œil sui saignait lorsque Dazai laissait la violence contrôler son corps.

S'il n'était pas parti... 

Ce soir, Dazai vide son verre. Ce soir, Dazai prend son téléphone. Ce soir, Dazai appelle trois personnes. Auprès d'une, il s'excuse. Il explique son choix, mais il reste ferme. Aux deux autres, il dit "Faisons comme si je n'était jamais parti". Et les deux acceptent. Mais seulement l'une d'entre elles l'embrasse quand il passe la porte de l'appartement. L'appartement luxueux, avec vue face au port. 

Ce soir, Dazai à fait comme si, et ce soir Dazai à compris que si on ne peux plus retourner en arrière, on peut encore faire avancer le présent d'une façon...imprévue.

Oui, ce soir, Dazai à fait quelque chose d'irrationnel et d'irréfléchi, mais il ne le regrette pas. Il voulait faire comme si, alors il changera le futur pour que ces 4 années n'aient plus jamais d'importance.

Voili voilou! Merci pour votre lecture, j'espère que cette partie 2 vous a plus! Je la poste, mais j'ai un peu peur de la fin...moi, je sais que c'est comme ça que je vois Dazai, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde! Surtout, n'hésitez pas à me donner votre avis!!! 

Sur ce, à bientôt (ou pas)!

N.

Recueil de One Shot SoukokuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant