𝒸𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 𝒹ℯ𝓊𝓍

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male ver.

Je venais de pénétrer mon établissement scolaire, un petit sourire aux lèvres tandis qu'aujourd'hui, une nouvelle journée débutait. Le froid glacial d'hiver faisait frissonner ma peau, et je souffrais réellement malgré les gants recouvrant mes mains, et ma grosse écharpe enroulé autour de ma nuque, camouflant ma bouche, ne laissant entrevoir que mon nez rougit.

La chaleur de l'intérieur vint détendre mes muscles, et un soupire de bien-être s'échappa d'entre ma paire de lèvres charnues. Directement, je me dirigea vers ma salle où aujourd'hui, exceptionnellement, j'avais cours de technique artistique, en ces heures matinales. Je devais bien avouer que ça me frustrait de commencer si tôt alors que j'aurais pu débuter cette journée glaciale dans deux heures. Mais je n'étais pas non plus trop triste ! Car ça voulait dire qu'aujourd'hui, on allait pouvoir continuer nos cadeaux de Saint-Valentin !

C'était en réalité la seule chose qui me motivait, aujourd'hui. Je comptais bien passer cette heure à demander à chacun de mes camarades de classe quels étaient leurs goûts, et ce, afin que peu importe qui je choisis au dernier moment, j'aurais quelque chose de convenable à leur offrir.

Je pénétra l'amphithéâtre, et remarqua que presque tout le monde était là, excepté ma professeure principale. Je repéra bien rapidement mes amis qui eux, s'étaient placés au fond aujourd'hui, et me dirigea en leur direction, un sourire aux lèvres.

— Heya (t.p) ! Me salut Phinks lorsque je passa près de son rang, la tête allongée sur son coussin qu'il transportait partout.

Je m'arrêta, ne perdant pas ma grimace et répliqua, le ton enthousiaste :

— Coucou Phinks ! Toujours aussi fatigué, hein ?

Il leva les yeux au ciel, et je remarqua qu'il s'apprêtait à me tendre son majeur, mais il cessa rapidement son action, l'air de se rendre compte à qu'il s'adressait. Je mordilla mes lèvres, m'empêchant de ricaner car, il est certes vrai que je ne tolérais pas un certain niveau d'irrespect, mais ce ne sont pas de petits doigts qui me blesseront. Surtout que là, c'est purement humoristique.

— ..Ouais. J'suis k.o. J'ai tellement la flemme de faire ces cadeaux, bordel. Il me répondit, râlant.

— Ah bon ? Moi j'suis trop excité !

Il eut un petit sourire, et me demanda :

— Tu comptes l'offrir à qui ?

𝑫𝑰𝑺𝑫𝑨𝑰𝑵𝑭𝑼𝑳, ᵏⁱʳᵘᵃ ˣ ʳᵉᵃᵈᵉʳOù les histoires vivent. Découvrez maintenant