The Machaon

Chap 2: Las Vegas

PDV externe

Le soleil déclinait à l'horizon, laissant derrière lui un ciel embrasé au-dessus du désert. Les lumières de la ville de Las Vegas commençaient à s'allumer, transformant l'horizon en une mer scintillante de néons et de lumières vibrantes. À l'entrée de la ville, une silhouette solitaire émergeait de la route poussiéreuse, avançant lentement vers le cœur battant de l'extravagance.

Cet homme était Arlo Sterling, prospère et déjà établi dans les cercles financiers. Ses yeux se remplissaient d'émerveillement alors qu'il s'approchait du boulevard scintillant de Las Vegas. Les casinos majestueux s'élevaient comme des temples modernes, leurs façades illuminées projetant des faisceaux de lumière dans le ciel nocturne.

Les rues grouillaient d'une multitude de personnages, chacun arborant une histoire différente. Des couples élégamment vêtus déambulaient main dans la main, des groupes de fêtards riaient et se dirigeaient vers les boîtes de nuit, tandis que des artistes de rue éblouissaient la foule avec leurs performances étonnantes. La ville ne dormait jamais, elle vivait avec une énergie frénétique.

Arlo se frayait un chemin à travers la foule, captivé par l'atmosphère électrique qui régnait. Il arriva devant l'entrée imposante d'un casino, ses portes de verre automatiques s'ouvrant comme un portail vers un monde de possibilités infinies. L'air à l'intérieur était imprégné de l'excitation du jeu, mêlé à une légère odeur de cigares et de cocktails sophistiqués.

Le son des machines à sous tourbillonnant et les éclats de rires provenant des tables de blackjack créaient une symphonie discordante mais envoûtante. Les néons multicolores clignotaient en synchronisation avec le pouls de la ville. John se sentait hypnotisé, attiré par la promesse de fortune et d'aventure.

Il s'avança vers les tables de jeu, sa chemise légèrement froissée et son regard déterminé. Les croupiers expérimentés manipulaient les cartes avec habileté, créant une danse rythmée au son des jetons cliquetant contre la feutrine des tables. Arlo avait choisi une table de poker dans un casino exclusif. Son costume élégant et ses chaussures lustrées reflétaient sa réussite, tandis que ses yeux perçants dévoilaient une détermination tranquille.

La salle de poker était imprégnée d'une ambiance feutrée, les conversations étouffées des joueurs sérieux se mêlant au doux murmure des cartes battues. Richard s'assit avec grâce, jetant un regard perçant à ses adversaires tout en mélangeant les jetons colorés entre ses doigts agiles.

La partie débuta, et le cliquetis des jetons tintait comme une mélodie bien orchestrée. Arlo observa attentivement chaque joueur, analysant leurs expressions, cherchant la moindre faiblesse. Il était un maître du contrôle, un joueur qui savait quand tenir bon et quand faire monter les enchères.

Les cartes glissaient entre ses doigts avec fluidité, comme s'il avait une connexion intime avec le jeu. Les émotions des autres joueurs étaient transparentes pour lui, leurs réactions à chaque carte dévoilant des indices cruciaux. Arlo n'était pas simplement un joueur de poker, il était un stratège, anticipant les mouvements de ses adversaires avec une précision chirurgicale.

Le croupier distribua les cartes, et une tension palpable emplit la pièce. Les regards se croisaient, les enjeux montaient. Arlo, bien que déjà aisé financièrement, ne cherchait pas seulement la victoire matérielle. Pour lui, le poker était un défi intellectuel, une bataille de ruses et d'habileté.

La soirée avançait, et les piles de jetons s'accumulaient devant Arlo. Il restait imperturbable, son visage ne révélant rien de ses pensées intérieures. Les autres joueurs se demandaient s'ils avaient affaire à un homme béni par la chance ou à un maître du bluff.