𝐋𝐞𝐬 𝐄́𝐋𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 : | Tome 01| - ℒ𝑒𝓈 𝑺𝒐𝒓𝒄𝒊𝒆𝒓𝒔

C H A P I T R E I

"La peur est le chemin vers le côté obscur."

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.𝙰𝚞𝚝𝚘𝚖𝚗𝚎.

[Ottawa, Septembre 2024]

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. LIRHINYA MCCAUNTY .

L'horloge accroché au dessus du tableau de la salle de classe indique 18h30. Le cours était censé se terminer à 17h30 mais Monsieur Jared, notre prof de français, nous a donné un devoir à faire et personne ne sort avant d'avoir terminé l'exercice.

C'est insensé mais aucun de mes camarades de classe ne proteste, la salle est silencieuse et tout le monde semble faire ses devoirs.

C'est bizarre. Même le petit groupe de perturbateur ce sont tut. L'atmosphère est très glauque et ce silence religieux qui règne me provoque des frissons étrange, comme si il y avait un truc pas normal dans l'air. J'ai ce pressentiment étrange que quelque chose ne tourne pas rond dans la classe.

Je crois que je deviens paranoïaque, je flippe pour un rien.

Puis je sens une main glaciale se poser sur mon épaule. Mon cœur bondit dans ma poitrine et je sursauta de peur et de surprise face à cette main mais quand je tourna la tête pour voir la personne qui m'avait touché, mon cœur loupa un battement. Il n'y avait plus personne autour de moi.

La salle de classe était vide.

Je me lèva d'un bond de ma chaise et regarda les places vide autour de moi. Il y a à peine une minute la classe était rempli de mes camarades qui faisait tous leur devoir, et comment en espace de quelque secondes ont-ils disparus ?

Je déglutis péniblement et range mes affaires rapidement dans mon sac, décidé à sortir d'ici le plus vite possible.

À pas de course j'atterris dans le couloir du lycée en quelques enjambées. Le couloir est faiblement éclairé et silencieux, j'ai peur. J'accélère le pas et tient fort la bandoulière de mon sac, la respiration saccadée. Arrivé au milieu du couloir, un courant d'air froid, non glaciale, me fait frissonné et une porte ,quelque part derrière moi, claque fortement. Je sursaute et un de peur traverse mes lèvres.

Si c'est une blague que quelqu'un est entrain de me faire, je jure que je tabasserai l'imbécile qui me fait vivre une telle frayeur.

Puis, comme si je n'avais pas déjà assé la trouille, un bruit ressemblant à un craquement d'articulation, perce le silence religieux du couloir. Je déglutis péniblement, qu'est-ce que c'était que ça ?