◇ Trop jeunes pour être pères ♧ 『 Lando x Oscar 』

◇ volet 9 ♧

C'était le début de son huitième mois de grossesse et la course de ce week-end étant en Angleterre. Lui et Lando avaient profité des quelques jours de repos pour faire leurs achats, un peu tardifs.

Aussi tôt les achats effectués, le britannique, c'était attelé à l'installation, supervisé par Oscar qui ne se sentait pas spécialement de construire quelque chose. Il se contentait d'installer les petits éléments, tout en faisant attention à ce que le brun ne fasse pas de bêtises, connaissant ses capacités inexistantes en construction.

La chambre commençait, petit à petit, à vraiment ressembler à une chambre de nouveau-né et plus à une pièce où l'on empiler toute sorte de babioles.

Lando voyait du coin de l'œil Oscar, s'asseoir sur une chaise, légèrement essoufflé.

- Tu est sûr que tu veux faire la course de ce week-end ?, demanda-t-il, soucieux. On est en juillet, il commence à faire chaud et je ne suis pas sûr qu'avec ton stade avancer de grossesse, ce soit une bonne pour toi de continuer les grands prix.

- Je vais bien, je suis tout à fait capable de courir ce week-end.

- Tu est sûr ? Je ne veux pas t'en empêcher, mais je m'inquiète vraiment pour toi, tu..., tu ne ressemble pas à quelqu'un en pleine forme pour faire un grand prix.

- Pourtant je le suis. De toute façon, le médecin le confirmera jeudi, ajouta le blond légèrement énervé.

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Oscar se sentait en pleine forme et le médecin lui avait confirmé, suite à des testes, qu'il était complètement apte à conduire ce week-end. Pourtant, tout le paddock ne cessait de s'inquiéter pour lui.

Même des pilotes ou personnes, à qui il ne parlait habituellement pas, venait s'assurer toutes les deux secondes, qu'il allait bien et qu'il n'avait besoin de rien.

Tout le monde le couvait et le protéger comme s'il était en sucre et que la moindre brindille pouvait briser. Et mon dieu que ça l'insupporter.

Il n'en pouvait plus, toujours quelqu'un qui était là, à le surveiller. Toujours des regards inquiets de quiconque croisant sa route. C'était tout bonnement insupportable.

Mais il ne s'en plaignait pas ouvertement, préfèrent ruminer tout seul dans son coin, désireux de ne vexer personne. Il était tout de même reconnaissant que tant de personne se préoccupe de son état et de son bien-être.

Il se contentait donc de répondre avec un sourire que tout aller bien et qu'il n'avait besoin de rien.

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La course, c'était terminé, s'étend bien passé pour lui. Il finissait quatrième et grâce à la seconde place de son compagnon, ils avait fait remonter McLaren au classement constructeur.

Ils était tous deux assez content de cette course et ravie qu'elle se soit si bien passée. Pour eux, du moins.

Malheureusement ce grand prix de Silverstone ne s'était pas bien passé pour tout le monde et avait connu grand nombre d'abandons.

Ce fut notamment le cas pour Charles, qui le pauvre enchaîné abandon sur abandon. Pratiquement aucun grand prix pour lui ne se passer sans accro. Il y avait toujours un problème avec sa voiture. Que se soit au niveau du moteur, des suspensions, de la direction. Il avait toujours un problème qui gâcher ses week-ends de course. Et ce week-end n'échappa pas à la règle.

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Pierre chercher activement son ami, qui avait déjà déserté le paddock. Il savait que cette saison ne se passait pas comme le monégasque l'aurais espéré. C'était très probablement une des pires de sa vie. Et il voyer bien que ces abandons à répétition le peiner. Le pauvre devait toujours faire face à des problèmes techniques qui gâchaient les trois quatre du temps ses grands prix. Son coéquipiers, Carlos Sainz, faisait lui aussi face à ces nombreux problèmes, ce qui faisait au passage dégringoler Ferrari au classement constructeur.