Chapitre 5

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FRANCOIS

Je m'éveille dans les bras d'Iris, enfin réunis après des semaines de séparation imposées par le tournage des Trois Mousquetaires.

"Tu m'as tellement manqué," susurre-t-elle en nichant sa tête dans le creux de mon cou.

Un baiser tendre sur son front, puis je me lève du lit. Assis sur le bord, mes pensées s'égarent involontairement vers Azylis. Iris trace délicatement des cercles avec ses ongles sur mon dos nu.

"Je vais me doucher," annonce-je.

"Je peux t'accompagner ?" propose-t-elle.

"Je préfère être seul, si ça ne te dérange pas."

Sous la douche, l'eau chaude apaise mes muscles fatigués du tournage. Cependant, mes pensées s'évadent involontairement vers Azylis, et le souvenir de notre dernière soirée agite mon esprit. Mon corps réagit naturellement à ces souvenirs, et je me surprends à ressentir une montée d'excitation. Une réaction incontrôlable face à des images qui, pourtant, ne devraient pas troubler mon esprit en cet instant.

Pendant ce temps, Iris prépare le petit déjeuner.

Après la douche, je rejoins Iris dans la cuisine. L'odeur du café fraîchement préparé et des viennoiseries embaume la pièce. Elle sourit en me voyant.

"Tu sembles détendu," dit-elle, versant une tasse de café.

"Oui, la douche m'a fait du bien."

Nous nous installons à la table du petit déjeuner, mais malgré la présence d'Iris, mon esprit reste en proie à des pensées troublantes.

Iris, toujours attentive, pose sa main sur la mienne. "Quelque chose te tracasse, mon amour ?"

Je tente de sourire pour la rassurer. "Non, tout va bien. Je suis juste fatigué du tournage."

Son regard persiste sur moi, comme si elle cherchait à décrypter mes pensées. Puis, un sourire compréhensif étire ses lèvres, acceptant ma réponse. "D'accord, prends ton temps pour te remettre. Et ce soir, on pourrait sortir dîner avec Pierre et Natasha."

"J'appellerai Pierre, mais pourquoi pas," réponds-je, reconnaissant pour sa compréhension.

Après le petit déjeuner, je m'occupe de quelques appels professionnels, tout en essayant de repousser les images troublantes d'Azylis qui persistent dans ma tête.

La journée défile, et à la tombée de la nuit, nous nous apprêtons pour une sortie avec Pierre et Natasha.

Le lieu de rendez-vous est un restaurant parisien réputé pour sa discrétion à l'égard des journalistes. Lorsque Pierre arrive, les étreintes chaleureuses et les salutations fusent.

Le restaurant nous accueille dans une ambiance décontractée, chacun partageant les détails de ses projets respectifs. Les discussions animent la soirée, le repas délicieux agrémenté de rires et de plaisanteries.

À la fin du repas, Pierre propose de prolonger la soirée autour d'un dernier verre. Je suis immédiatement partant, tandis que nos femmes semblent plus hésitantes.

"Nous allons prendre un verre avec Pierre, et nous vous rejoindrons à l'appartement après. Ça vous convient ?" suggère-je.

Elles acquiescent, échangeons des baisers avec nos femmes respectives, et nous nous dirigeons vers un bar pour prolonger cette soirée pleine de rires et de complicité.

Nous commandons nos verres, et une ambiance décontractée s'installe avec les éclats de rire qui résonnent dans le bar. Cependant, la conversation prend un virage inattendu lorsque le nom d'Azylis fait surface à la table.

Silhouette du passé - François CivilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant