Le battement de ses ailes partie 3

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Lucas regardait autour de lui, il ne comprenait pas comment il avait pu s'en sortir. Il semblait que les débris de l'immeuble qui s'était effondré était tombé partout autour de lui sans le toucher. Il n'arrivait pas à concevoir comment cela pouvait être possible, mais les faits étaient là, il était indemne au milieu des décombres d'un bâtiment effondré. Un sentiment de soulagement et de joie d'être toujours en vie le submergea.

« Je suis vivant ! Je suis bien vivant ! Chantonna-t-il en dansant au milieu du carnage. C'est un véritable miracle.

« Cela ne serait, dit une voix féminine à ses côtés.

Il se retourna et vit la jeune fille à qui il avait demandé son numéro il n'y a pas un quart d'heure. Mais était-ce vraiment elle ? Elle semblait habiller différemment. Toujours vêtu de noir, elle était maintenant vêtue d'une robe noire. À son cou pendait une croix de vie similaire à celle qu'elle lui avait donnée. Elle faisait collection quoi ?

« Oui, ce serait bien et cela me ferait un peu moins de boulot si pour une fois tu t'en étais sorti, Kenny.

« Tu sais que je ne m'appelle pas réellement Kenny mais, mais Lucas.

« Oui, je sais Kenny. C'est toi, qui n'a pas compris la référence à South Park. Regarde, contrairement à ce que tu penses tu ne t'en es pas sorti, ton corps est là-dessous.

D'un mouvement de tête, la belle jeune fille indiqua le sol. C'est alors, que le jeune musicien, remarqua enfin ce qui lui avait échappé. Des débris émanaient, une main. Il sut que c'était la sienne. Il n'en avait pas réchappé contrairement à ce qu'il imaginait.

« Ça veut dire que... je suis mort.

« J'ai bien peur que oui et ce n'est pas la première fois que cela t'arrive. Ces mêmes cinquième fois. Tu n'es décidément pas très prudent, tu te mets constamment en danger. Heureusement pour toi et malheureusement pour moi parce que cela me donne plus de boulot, tu vis à Paris et dans cette ville de l'enfer, les morts ressuscitent chaque fois ta conne d'ex utilise son Miraculous Lady bug, les morts reviennent à la vie.

Lucas tiqua immédiatement. Cette fille savait qui était lady bug et prétendait qu'il était mort par cinq fois, lors d'une Akumatisation. Étrangement, cela ne lui semblait pas impossible que cela. Ce n'était pas la première fois qu'il essayait d'aider lors d'une attaque de super vilain et à quatre reprises, il avait eu un black août. Il avait toujours supposé qu'il avait d'une manière ou d'une autre été assommé par quelqu'un ou quelque chose, mais peut-être était-il mort. Après tout, ce n'était pas si absurde que ça. Cela expliquerait pourquoi, en presque une année et des centaines d'attaques causant des dégâts plus considérables, jamais le moindre mort n'avait été déploré. Le Miraculous lady bug, réparait tous dégâts matériels tous dégâts matériels et soignait les blessés, alors pourquoi pas ramener les morts.

« Est-ce que tu es morte aussi ?

La jeune fille poussa un soupir.

« Réfléchi je suis sûr que tu es capable de trouver par toi-même. Allez je vais être gentille et te donner un indice. Tu me demandes qui je suis ? Et bien je suis simplement moi. J'ai un boulot à à faire et je le fais. En ce moment, je suis avec des vieux et des jeunes. Je suis dans les abattoirs, dans des avions, dans des hôpitaux, dans des voitures et en tout endroit où ma présence est requise. Pour certains, je suis une libération, pour d'autres je suis une abomination, mais au final, je suis là pour tout le monde. Alors mon beau musicien si prompt à me rencontrer, sait tu qui je suis.

Il ne fallut qu'un bref instant au jeune musicien pour échafauder une théorie sur l'identité de la jeune fille, mais elle était complètement farfelue. La belle-fille gothique savait le nombre de fois où il était mort et il avait entendu se plaindre que les interventions de lady bug et de Chat Noir, lui donnait un supplément de travail. De plus, elle savait que Marinette était lady bug.

« Tu n'es quand même pas la mort, dit-il en prenant soin de dire cela sur un ton léger histoire de ne pas passer pour un abruti.

« C'est ça. Tu peux m'appeler Death.

« Du coup, qu'est-ce qui va se passer ?

La mort poussa un long soupir.

« Normalement, je devrais t'emmener en enfer, là où vont tous les criminels pour expier leurs crimes. Sauf que j'en ai un peu marre. Chaque fois que je t'y emmène, tu restes cinq minutes avant qu'elle ne te ramène. Tu as à peine le temps de souffrir. Je ne sais pas si tu réalises désespérante et extrêmement frustrant. Donc, j'ai décidé d'attendre la fin du combat avant de faire quoi que ce soit.

« Pourquoi, je vais en enfer ?

« Pourquoi n'irais-tu pas ?

« Eh bien, je suis plutôt gentil et bienveillant comme garçon. J'aide quand je le peux et je donne plutôt de bon conseil. Ah ! Oui, je ne sais pas si tu es au courant mais accessoirement j'ai contribué en tant que Vipérion à sauver cette ville à plusieurs reprises.

« Alors, passer son temps à ramener les morts vie, je n'appelle pas ça sauver des vies, mais plutôt faire de la nécromancie. Sinon tu as raison, tu es un gentil garçon qui ne ferait pas de mal à une mouche et plutôt altruiste. Malheureusement, tu as perpétré le crime le plus abominable qui soit, le plus grand des péchés.

« Quel crime est commis ?

« Le pire qui soit à mes yeux crime contre l'Adrinette.

« Pardon ?

« En d'autres termes, tu as fait obstacle à la réalisation à l'avènement du couple Marinette et Adrien.

« Mais pas du tout. Au contraire, j'arrête pas de les encourager dans ce sens.

« En sortant avec Marinette ?

« Désolé d'avoir tenté ma chance.

« Pas désolé de t'avoir envoyé quatre fois en enfer.

« Mais maintenant je les encourage comme je peux. Attends, une minute. C'est vraiment une coïncidence si de toutes les filles du parc c'est toi qu'Adrien a choisi et puis qu'est-ce que la mort faisait dans ce parc.

« Bien sûr que non. Mon frère, le destin m'a mis au courant de votre petit pari, j'ai vu un moyen de régler provisoirement le problème en payant de ma personne.

« Une minute. Tu veux dire, que tu n'es pas contre l'idée de sortir avec moi?

« Cela te poserait-t-il un problème ?

Il la regarda. Elle était incontestablement très belle et elle ne manquait pas de caractère. Alors, pourquoi pas ?

« Euh... je pensais m'être fait jeter avec ton truc de la croix, mais pourquoi pas. Seulement comme je viens de me faire éconduire par mon premier amour, je ne recherche pas de relation sérieuse. Je préfère être clair sur ce point. Je recherche un amour de vacances pour me remettre de ma peine de cœur, rien de plus.

« Superfragilystique.

« Pardon ?

« Su-per-fra-gi-lis-ti-que, articula-t-elle comme si elle parlait un débile. Sensas, extras, impec si tu préfères. Un mot absolument fantabuleux. En fait, quand cela dur trop longtemps, ça ne termine toujours en catastrophe.

OK. Elle avait un caractère un peu particulier et ô aimait inventer des mots, mais ce tempérament un peu déjanté ne lui déplaisait pas. Loin de là.

« Merveilleux ! J'ai l'impression de sortir avec la sœur de Chat Noir.

« Ce n'est pas totalement faux et cela risque même de devenir carrément vrai, car après tout mon petit frère n'est autre que destruction.

DéterminationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant