J'ai envie de tes bras, il me rend dingue mais je dois me maîtriser et ne rien laisser paraître. Je n'ai pas l'habitude de perdre le contrôle de mes émotions et de mon corps. Il est tellement beau et il dégage un je ne sais quoi qui m'électrise dès que je suis dans la même pièce que lui. Hugo est un homme à la peau chocolatée, mon péché mignon. Il est grand, souriant et dégage une telle confiance en lui. Il est tout le temps positif, attentionné avec ses proches, il a toujours la phrase qui fait plaisir ou un mot gentil. Quand je le vois, je n'ai qu'un seul désir, me lover dans ses bras et me laisser guider. Cet homme transpire la sérénité et il m'apaise, je sais qu'en sa présence tout va bien se passer et que je pourrais me lâcher, être moi-même.
Je sais qu'au fond de moi, on se cherche, nos regards se croisent parfois mais nous retournons à nos occupations comme si de rien n'était. J'ai cette sensation, cet instinct qui me dit qu'il n'est pas insensible à moi mais mes peurs me font douter.
Je fais mes courses comme chaque samedi. Je déteste ce moment car pour moi c'est une perte de temps mais pas le choix. Cela va faire 15 jours que je repousse ce moment. Me voilà partie à arpenter les rayons et essayer de trouver des aliments "healthy" car je n'ai pas trop le temps de cuisiner et je déteste ça. Mon boulot d'infirmière ne me permet pas avec mes horaires de prendre soin de moi et de mon alimentation. Le temps libre est compté. Je remplis mon caddie et je passe à la caisse. Je charge mes sacs dans mes bras et je me mets en route pour rentrer chez moi à pieds. J'habite à 5 minutes à pied du magasin. Malheureusement pour moi, il se mets à pleuvoir, je mets ma capuche et continue de marcher dans le noir, avec l'heure d'hiver il fait nuit à partir de 16h30 maintenant. J'accélère le pas pour éviter d'arriver toute trempée chez moi. Je m'engage sur le passage piéton pour traverser, avec ma capuche je ne vois pas grand chose et lorsque je suis à mi chemin je crois deviner une voiture qui arrive à vive allure. Pas le temps de calculer quoi que ce soit et je suis déjà par terre. Mes courses sont étalées en plein milieu de la route, je suis éblouie par les phares de la voiture et je commence à ressentir une douleur vive au niveau de ma cheville droite. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé mais cette douleur est insupportable.
Je crois deviner une voix qui m'est familière :
Tout va bien Mademoiselle ? je suis désolée mais je ne vous ai pas vu...
Il s'arrête nette et s'exclame :
Marie... c'est toi ?
Je réalise que c'est Hugo et j'ai juste envie de lui hurler dessus car il aurait pu faire attention.
Hugo, putain, tu es malade ou quoi, tu as failli me tuer.
Tout va bien Marie ?
Non, j'ai mal à la cheville et je n'arrive plus à bouger....
Je vais d'aider et t'amener chez moi pour voir ce qui ne va pas...
Oui Monsieur est infirmier aussi, c'est un collègue de travail donc il sait de quoi il parle.
En attendant, je suis trempée jusqu'aux os et ma cheville me fait un mal de chien.
Il m'attrape et me soulève pour me poser délicatement dans sa voiture. Je frissonne de froid mais la chaleur de l'habitacle me réconforte un peu. Je le vois en train de ramasser mes courses et les charger dans son coffre. Il me rejoint et nous prenons la direction de son appartement. Personne ne dit un seul mot dans la voiture car j'essaie de me concentrer, j'ai envie de lui hurler dessus mais mon attention est focalisée sur ma douleur. Il doit bien le sentir car il est concentré sur sa conduite et je sens un certain malaise entre nous deux.
Nous arrivons enfin chez lui, il se gare, ouvre sa porte et me porte jusqu'à l'entrée de chez lui. Il décharge aussi mes courses et pose le tout. J'ai à peine le temps d'observer son univers qu'il me soulève pour monter les escaliers qui mènent à son appartement. Il me porte sur deux étages, me dépose délicatement à terre, ouvre la porte et d'un coup, je sens l'odeur de son appartement, une odeur qui me fait hérisser les poils. Une odeur ambrée et boisée. Je hume en fermant les yeux, j'ai envie qu'il m'enlace dans ses bras, ne faire plus qu'un avec lui. Il s'arrête, me regarde :
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Nouvelles érotiques
RomanceLaissez-vous porter par ces courtes nouvelles qui peuvent hanter nos rêves et nos pensées. Entrez dans l'univers des possibles sans peur d'être jugé, réveillez votre part qui sommeil en vous. Les récits de ce recueil portent sur le sexe, l'érotisme...