J'ai perdu un nouveau gant et mon bracelet rose du Hellogouinefest aujourd'hui. J'ai gagné un chargeur micro-USB. J'ai retrouvé mes talismans et mes câbles. Je suis retournée dans la clinique de cet été et j'ai eu envie de pleurer (surfer sur la crise de panique). Encore enfermée un moment. Toujours cassée. Toujours seule. Et la vue est moche. Des papiers peints mal rapiécés. Je veux pas encore dissocier ma vie de liberté pour me soigner. Je veux le jus de l'espoir et le goût des poires.
C'est un appel à l'aide.
Je suis seule et toute cassée et prête à pleurer.
Je refuse qu'aucun•e humain•e puisse me prendre dans ses bras et me serrer fort à battre le cœur contre la cage thoracique et que ça fasse mal, mais un bon mal, qui te dit que tout ira mieux après.
Mon projet, c'est d'appeler à l'aide l'air les mots le vide l'attente la musique et que quelque chose en découle.
Que ça se calme.
[Je pense que mon meuble est collé au mur et ça m'agace pour des raisons de prise – j'ai déjà débranché celle de la TV pour mettre une boule de Noël]
Que je me calme, fluidifie. Et le reste aussi.
VOUS LISEZ
De ce jour sans ailes - un carnet de clinique psychiatrique
Non-FictionAttention, ce livre parle de façon parfois crue de sujets très difficiles et triggers. Il sera notamment question de dépression, de bipolarité, de médicaments, d'automutilation, de suicide, de sexe. C'est une plongée dans mon esprit à un moment où j...