Une nouvelle crainte : celle de trop aimer.
J'ai deux relations amoureuses ; je dois pouvoir monter jusqu'à trois et gérer.
Sauf que j'ai environ huit crushs et il y a des chances que je rencontre quelqu'un par hasard qui me plaira et vice-versa.
Je suis donc à risque d'avoir trop de relations dans ma vie.
C'est pas un risque très grave, il est même doux, mais il ajoute un chouïa de stress parce que j'ai peur de mal traiter une relation si je finis par en avoir trop.
Problème de polyamoureuse à succès, ça !Je ne sais pas si je dois prendre le fait que je ne pense plus à mon suicide immédiat mais lointain comme un signe d'amélioration de mon état.
Ah ! Bien sûr que non je vais pas me suicider, je me sens bien et tout !
Par contre, si je devais à nouveau me suicider, dans quatre-cinq mois ou plus longtemps, je sais comment je le ferai : choc anaphylactique en mangeant des cacahuètes ou du paracétamol. Quelques minutes horribles à suffoquer,l'inconscience, puis cinq minutes pour réussir à me sauver sinon ciao.
C'est ça être guérie ?
Ne plus considérer mon suicide que comme une chose distante ?
Une part de moi en doute, quand même.
Mais une amélioration... Peut-être.
Je compte vivre encore un moment. C'est déjà ça.
Et le 17 a perdu de son poids.
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De ce jour sans ailes - un carnet de clinique psychiatrique
Non-FictionAttention, ce livre parle de façon parfois crue de sujets très difficiles et triggers. Il sera notamment question de dépression, de bipolarité, de médicaments, d'automutilation, de suicide, de sexe. C'est une plongée dans mon esprit à un moment où j...