Chapitre 1

40 4 6
                                    

Coucou.. Ceci est ma première histoire je vous demanderais donc d'être indulgents svp.
Avant de commencer, je tiens à vous prévenir que cette histoire parle de sujets durs comme: les agressions, insultes, violences, dépression, suicide,...
Si cette histoire vous plaît , n'hésitez pas à me laisser des commentaires et à vous abonner.
Bonne lecture <3


Lily:

-Ferme ta gueule salope!!!

Je bouche mes oreilles et tente de m'enfouir dans mes draps.

J'entends le bruit d'une claque. Pas besoin de descendre pour savoir ce qu'il ce passe. Mon père est encore en train de frapper ma mère. Pourquoi? Personne le sait. Souvent c'est parce qu'il a trop bu.

Encore une claque. J'en ai marre. Je ne peux pas laisser ma mère toute seule.
Je descends les escaliers doucement. Ce que je vois me fout la gerbe. Ma mère étalée par terre le visage inondé de larmes et mon père une bouteille d'alcool à la main.
Je le vois lever la main pour lui donner une nouvelle claque.

-Laisse la putain! criais je à l'intention de mon père.

Je me place devant ma mère comme pour la protéger.

Bam! Cette fois c'est moi qui me prends une claque. Je sens ma joue brûler.

-Dégage! Toi et ta pute de mère vous me cassez les couilles!

Je ne bouge pas d'un pouce. J'entends ma mère pleurer.

-Lily pars...Je t'en supplie sors... me dit-elle en retenant un nouveau sanglot.

-Maman...

Je croise son regard effrayé et comprends que si je veux qu'il ne nous tue pas ce soir, je dois partir et revenir une fois qu'il aura décuvé.

J'arrache ma veste en cuir du porte-manteau et sors de la maison en courant. Une fois dehors, je laisse mes larmes couler sur mes joues. Je marche pour m'éloigner le plus de chez moi.

J'arrive devant un parc.Il n'y a personne dehors chose tout à fait normale car il est 23 heures.

Je m'adosse contre un mur recouvert de tags et sors une clope de ma poche. Au moment où j'allais sortir mon zippo, je vis un jeune homme qui semblait avoir mon âge approcher. Je me raidis en le voyant avancer.

-T'as du feu? me demanda-t-il calmement.

Je lui tendis mon briquet sans rien dire.

-Merci. dit il en allumant sa cigarette.

J'allume la mienne et recrache la fumée. Ma joue me brûle. J'ignore le gars qui est maintenant à côté de moi.

-Pourquoi tu pleures?

Je me retournes vers lui surprise en plantant mes yeux verts dans les siens. Je ne vois pas bien son visage à cause de l'obscurité mais je semble distinguer une barbe de trois jours et de légers cernes sous ses yeux bleus-gris. Pourquoi il a choisi ce moment pour venir me poser des questions stupides. Comme si j'avais envie de me confier. Il est qui même?

-Et moi je te demande de quelle couleur est ton slip? Non alors fume en silence si c'est pas trop te demander. dis je énervée mais pas contre lui. Je veux juste pas parler.

- Noir.

Je le regarde confuse.

-Mon boxer et noir et j'aime pas le silence. Si tu veux pas répondre dis moi juste pourquoi t'as une marque rouge sur ta joue. dit il comme si il parlait de la météo.

Pour qui il se prend celui-là. Il a cru que j'étais sa bestie ou quoi. 

-Parce que. dis je froidement.

Il ne répondis pas et éteignis sa clope. Je pensais qu'il allait partir mais non. Ce crétin resta à côté de moi sans rien dire. Je regarde la lune en expirant la fumée.

Je regarde mon téléphone. Ma mère avait pour habitude de m'envoyer un message quand la dispute était finie pour que je puisse rentrer à la maison sans me faire frapper. Mais aucune notification n'apparaissait sur mon écran noir. Je souffle doucement en espérant intérieurement qu'elle allait bien ou de moins qu'elle étais en vie. Je déteste mon père.

-C'est ton père?... Celui qui t'a frappé c'est ton père ?

Je plante de nouveau mes yeux verts dans ceux de l'inconnu. Pourquoi fallait-il que ce crétin soit intelligent ou de moins pas trop con.

Je jette ma clope dans la poubelle à côté de moi et partis sans rien dire. L'inconnu ne me suivit pas mais je sentais son regard perçant dans mon dos.

Je marche jusqu'à chez moi. Je m'arrête sous le porche, essuie mes larmes et ouvris la porte. Les lumières étaient éteintes et le silence régnait. Je me déchausse, accroche mon manteau et monte les escaliers sur la pointe des pieds.

Une fois dans ma chambre, je ferme la porte à clef et m'allonge sur le lit. Je respire doucement en regardant la lune par ma fenêtre. Je me mis en pyjama et me glissa sous mes draps. Je règle mon réveil sur mon téléphone avant de verrouiller ce dernier.

Demain je rentre en fac. Je recommence encore à zéro. Je ne connais personne et d'un côté ce n'est pas plus mal.

Je m'endormis au bout d'une longue heure de remise en question. 


Aime moi aide moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant