Madrid Y Nosotros //Eduardo Camavinga

6.

P.d.v. Carla

Jeudi 18 janvier

22h40

Mon père est parti... Ses derniers jours ont été compliqué, il ne pouvait même plus parlé. Pablo a été mis au courant pour la maladie de papa il y a deux jours. Il viendra sûrement en Espagne dans les prochains jours. À côté de ça, le Real a perdu. Et même si c'était un derby madrilènes important pour continuer en coupe du roi, je trouve cette défaite pas si triste. J'ai besoin de sortir de cet hôpital. Je ne sais pas si l'un de mes amis du club aura la force mentale de me voir, mais j'ai vraiment besoin de réconfort ou d'une présence humaine sans odeur médicale. Je vais jusqu'au stade des Colchoneros. J'ai mis une trentaine de minutes. Le seul qui est au courant de tout, c'est bien Eduardo.

Moi
Je.. je suis devant le stade. Si tu ne veux pas que je reste c'est pas grave je partirai..

Eduardo
Qu'est ce que tu fais devant le stade à cette heure là ? J'arrive tout de suite bouge pas !

Et quelques secondes plus tard, le numéro 12 se trouve devant moi, déjà douché.

Eduardo - Tu pleures ?

- Le cancer l'a emporté.. il est parti...

Il me prend dans ses bras et je ne me retiens pas. Mes larmes coulent à flot.

Eduardo - Tu veux rentrer ?

- Je ne sais même pas..

Eduardo - Tu n'as pas dormi depuis combien de temps Lala' ?

- J'en sais rien.. deux, trois jours...

Eduardo - Allez viens. On va rester une dizaine de minutes avec les gars et après tu viendras à la maison.

- Je veux pas te déranger..

Eduardo - Carla, redressant mon menton afin que je le regarde tu ne me dérange pas. Ce qui me dérangerait se serait de te laisser là alors que tu n'es pas bien. Aller viens je vais récupérer mes affaires et après on rentre.

Il a raison. Je n'ajoute rien et commence à le suivre.

Eduardo - Tu restes devant ? Je voudrais pas que tu te retrouves devant un joueur à poil. souriant légèrement

Je lui rends un léger sourire et attend patiemment devant la porte. La personne qui sort des vestiaires en premier est Brahim.

Brahim - Carla ? Ça va ? T'as mauvaise mine.

- Ça va ne t'inquiètes pas.. et toi ?

Brahim - Un peu déçu de l'élimination mais ça va. Tu attends Cama' ?

- Oui, il récupère ses affaires, il doit pas tarder.

Brahim - Super. Repose toi bien.

- Merci, toi aussi.

Brahim - À bientôt.

Je lui fais un signe de la main pour lui dire au revoir et attends désormais le français. Quelques secondes plus tard, c'est bien lui qui sort.