Madrid Y Nosotros //Eduardo Camavinga

7.

P.d.v. Eduardo

Vendredi 26 janvier

Cela fait une semaine que j'ai déposé Carla chez elle et depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle. Nous avons gagné dimanche dernier et Vinicius, Rodrygo et moi-même avons essayé de lui envoyer un message, sur notre groupe. J'ai raconté aux deux brésiliens mon inquiétude sans pour autant leur parler du père de Carla. S'inquiétant pour notre nouvelle amie, les gars et moi nous dirigeons vers son domicile. Je l'ai ramenée, je sais donc où elle habite.
Une fois arrivé, je sonne devant l'immeuble car évidemment je ne connais pas le code.

- Elle répond pas les gars.

Vinicius - P'tain on est quand même des stars pourquoi y'a personne, même pas UNE personne pour nous ouvrir !

Rodrygo - Sonne chez le voisin de Lala'.

J'écoute alors les indications du numéro 11 puis une voix féminine décroche.

Voisine - Oui qui est ce ?

- Bonjour, excusez nous de vous déranger connaissez vous Carla Lima, votre voisine de palier ?

Voisine - Oui bien sûr pourquoi ?

- Nous sommes des amis et nous aimerions aller la voir car nous n'avons aucune nouvelle depuis plus d'une semaine.

Voisine - Vous ne savez pas ?

- Savoir quoi ?

Voisine - Je pense qu'elle devient folle ou un truc comme ça. Mais si vous voulez allez la voir il n'y a pas de soucis, je vous ouvre.

Vinicius - Merci beaucoup.

Carla devient folle ? Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Nous montons les marches avant de nous trouver devant sa porte. En voyant qu'elle n'ouvre pas en toquant, je prends l'initiative d'enclencher la poignée. La porte s'ouvre sur un appartement à l'air sinistre. Il est plutôt petit mais les garçons et moi nous séparons quand même. Quand j'entre dans ce qui doit être sa salle de bain, je suis horrifié. Elle a un cutter dans la main, ses yeux sont rougis et ses cuisses... Je me rapproche d'elle et la prends dans mes bras.

- Carla s'il te plaît, dis moi que tu vas bien...

Carla - Je.. je suis désolée... explosant en sanglots

Je la rassure et appelle les garçons. Ils débarquent et sont tout horrifiés que moi il y a quelques secondes.

- Appelez les urgences.

Carla - NON !

Son cris est époustouflant. Nous nous stoppons et je glisse ma main dans ses cheveux, essayant de la détendre.

Carla - Eduardo.. me regardant s'il te plaît tout sauf ça.. tout...

Je ne sais pas quoi faire ou quoi dire.

- Bon au final laissez tomber, on devrait bien trouver ce qu'il faut ici.

Les brésiliens se mettent à la recherche de désinfectant alors que je suis aux côtés de Carla, essayant comme je le peux de la calmer. Rodrygo arrive près de nous avec du désinfectant et une compresse.

Rodrygo - Je suis désolé Lala' ça risque de piquer.

En attendant que Rodrygo s'occupe d'elle, je me lève et vais voir le numéro 7.

Vinicius - Comment tu fais pour rester aussi calme ? Qu'est ce qu'il se passe ?

- Elle a perdu son père la semaine dernière, c'est pour ça qu'elle était là après le match face aux Colchoneros et c'est aussi pour ça qu'elle est restée chez moi après.