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P.d.v. Carla

14 février 2024

22h37

Nous avons fini de dîner il y a déjà plus d'une heure. Le risotto du français était vraiment bon. Actuellement, il m'aide pour l'héritage. Je n'osais pas déballer les cartons sans mon frère mais il m'aide tellement...

Eduardo - Alors, ce carton c'est pour ton frère avec celui là et ceux là sont pour toi.

- Merci encore...

Eduardo - Tu veux qu'on commence à ranger tes affaires ?

- Non merci ça va aller... Je suis vraiment crevée.

Eduardo - J'ai une question, t'es pas obligée de répondre si tu veux pas mais ton père ne vous a pas laisser d'argent ?

- Il a tout donné à une association pour la lutte contre le cancer.

Eduardo - Ton père est un héros, je vais te laisser te reposer ma Lala'.

- Je te raccompagne jusqu'à ta voiture au moins. Je te propose pas de rester dormir au vu du bordel.

Eduardo - Ne t'en fais pas je vais rentrer.

Il récupère ses affaires et nous descendons les marches de l'immeuble. Devant sa voiture, nous restons l'un face à l'autre pendant de longues secondes. Je le prends dans mes bras et en ramenant mon visage en face du sien, il replace une de mes mèches de cheveux. Sa main reste posée sur ma joue et son visage se rapproche.

Eduardo - Je peux ? chuchotant

J'hoche la tête positivement et ses lèvres se posent délicatement sur les miennes. Mes mains glissent dans sa nuque et ses cheveux. Lui a toujours sa main droite sur ma joue et sa gauche dans mon dos. J'ai l'impression que le temps s'arrête. Il n'y a rien de sensuel dans ce baiser, seulement de la douceur, de la passion et peut être un peu d'amour. Nous nous séparons avant de nous étouffer et nous regardons une dernière fois.

- Rentre bien.

Eduardo - Merci, bonne nuit Lala'. Tu m'appelles si tu as besoin.

- J'hésiterai pas.

J'attends de voir sa voiture démarrer avant de remonter me mettre au chaud. Je pars me coucher et repense à cette soirée. Je me suis accrochée à lui plus que je ne le devais...

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15 février 2024

Il est à peu près 8h30 quand je me réveille. Ma soirée avec Eduardo hier m'a rendu un peu de bonne humeur. Je prends mon portable et je me rends compte que Pablo a essayé de m'appeler plusieurs fois ce matin. Je le rappelle.

Pablo - Excuse moi, je te réveille ?

- Je viens juste de me réveiller pourquoi ?

Pablo - Je me suis pris la tête avec maman et...

- Oui tu peux passer sur Madrid. ¡ Mi casa es tu casa ! Comme on dit ici.

Pablo - Merci Lala'. Je serai là un peu après midi, je t'envoie un message pour préciser.

- Pas de soucis Bibi'. À tout à l'heure !

Pablo - À toute Lala'.

Bon, je vais peut être un peu ranger et nettoyer avant que mon frère arrive. S'il voit mon appart' dans cet état là... Alors je m'y mets, je lance une playlist sur Deezer (je paye pas les barcelonais, désolé Spotify :)) et commence à ranger. J'ai décidé de cacher mon chagrin aujourd'hui et je sais qu'en m'occupant j'y penserai moins. Je me déhanche avec le rythme de la musique et c'est un vrai bonheur. Hawái de Maluma retentit dans mon appartement et même si cette chanson me fait habituellement danser c'est à ce moment-là que je vide le carton des cadres photos de mon père.. J'essaie de ne pas pleurer devant toutes ces photos et j'y arrive plutôt bien. J'aimerai passer une belle journée aujourd'hui... 2h30 plus tard, je penses que j'ai bien avancé. Je prends mon téléphone et vois un message d'Eduardo.

Madrid Y Nosotros //Eduardo CamavingaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant