Chapitre 3

55 10 4
                                    

Lors ce que je rentre chez moi, Maya accourt vers son panier et se faufile dedans sous le regard choqué de mon père. Au fil du temps, il s'est habitué à la voir tout salir, mais ça ne veut pas dire que on doit laisser passer ça. Lui et moi nous nous regardons et sourions en même temps. Trente minutes plus tard, Maya est propre et sèche et son panier part au lavage. On en a un de secours pour les jours de pluie, question de prévention et je me dis que maintenant, c'est à moi de me laver. Mes cheveux sont complètement trempés alors je décide de leur offrir un bon soin grâce aux multiples shampoing, apres-shampoing et masque que j'ai pu accumuler avec le temps et. Pourtant, je n'en utilise que trois de chaque, par ce que il est vrai que j'ai tester d'innombrables routine avant de m'approprier celle qui vient de chez Sephora.

Quand je sors de la douche, ma petite soeur se trouve devant moi et lève les bras en l'air, tenant du bout de ses mains un nouveau dessin.

— Regarde ce que j'ai fait !

J'attrape le papier qu'elle me tend et souris en observant les couleurs qui le parsème, elle a représenté notre famille. Elle n'a pas oublié notre mère qui elle, est assis sur un nuage et regarde vers le bas, là où se trouve notre maison. On lui a toujours répété qu'elle s'est envolé là où personne ne souffre alors maintenant, elle a assimilé cette phrase et dans un sens, c'est vrai. Ça c'est passé comme ça.

— Il est magnifique ton dessin. C'est maman ici ?

— Voui.

Elle englobe des consonnes et je trouve ça beaucoup trop mignon. Je la serre dans mes bras tandis qu'elle rigole par ce que j'ai commencé à lui faire des chatouilles.

— Je crois qu'il est l'heure d'aller te coucher ma puce.

— Déjà ? Lis moi une histoire !

— Pas ce soir Alice, je...

— Lis moi une histoire, lis moi une histoire, lis moi une histoireee.

Alice se roule par terre et me fait le plus gros caprice de sa vie. Elle reste une enfant, alors évidemment, elle en fait, mais je me demande comment ma mère aurait fait pour gérer ses crises. Je ne me souviens pas de mon enfance, et je pense que peu de personne en ont des souvenirs mis à part ceux qui reste encré à vie. Cette question me titube l'esprit quand mon père choisi ce moment pour apparaître et nous fixé Alice et moi.

— Je m'en occupe. Vas dans ta chambre petite puce, j'arrive.

Soulagée, je me relève tandis que ma petite soeur saute sur ses pieds et fonce vers son lit.

— Papa.

Il me regarde.

— Oui ?

— Comment maman faisait... Tu sais... Pour les caprices.

Il se met à sourire. Chacun des souvenirs d'elle qui l'habite le rend heureux. Il ne pourra jamais l'oublier et encore aujourd'hui, je me demande comment es-ce possible d'aimer quelqu'un aussi fort. Comment une personne peut autant s'imprégner dans un corps, un esprit.

— Elle se servait des mots. Ça marchait toujours.

J'ai envie de lui demander de m'expliquer plus profondément ce à quoi il fait référence, mais c'est à ce moment là que Alice choisi de crier comme si on la torturer, mais en réalité, elle veut seulement son histoire. Il se dirige vers sa chambre et je me promet de lui redemander plus tard ce qu'il voulait dire par là.

Après avoir sécher parfaitement mes cheveux et vérifier que j'allais minutieusement bien, je sens que le sommeil me gagne. Je décide d'aller dormir, mais avant il faut que je l'appelle. C'est primordial pour que tout se passe bien. Je parle de la personne qui s'est imprégner dans ma vie il y a cinq ans et qui depuis, ne l'a jamais quitté. Ma meilleure amie.

how i fell in love with you (EN PAUSE) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant