The homecoming (Vhope)

Chapitre 6

Après que Taehyung aient quitté la pièce, je compris que ça ne servait à rien de le questionner. Jungkook et Jimin avaient raison, il ne laisse personne découvrir des choses à son sujet. Pourtant, il existait un moyen de tout découvrir et il était là, sous mes yeux, sagement posé sur le bureau de mon colocataire. Je le pris et l'ouvris avant de m'asseoir sur son lit pour lire entre les lignes de ce carnet qui était remplis de tout sorte de souvenir appartenant au jeune homme. Mais je remarquai vite qu'il avait commencé à écrire dedans quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Je fus ému par ce geste, cela devait signifier quelque chose de si important pour lui. Voilà ce dont il a écrit dans le passé :

« Hier, c'était mon premier jour d'école. J'avais très peur ! Mais j'ai été rassuré en voyant ce garçon. Il est venu me parler alors que j'étais tout seul près de cet arbre, il m'a aidé à ne plus avoir peur des regards des autres. C'est mon premier ami ! Il me fait rire, je m'amuse bien avec lui pendant la récré ! Et avant que j'aille à l'école aujourd'hui, j'ai demandé à papa et maman si il pouvait venir jouer avec moi à la maison, ils m'ont dit oui mais que je devais aussi demander à la maman de Hoseok. Alors, ce soir je lui ai demandé l'autorisation et elle était d'accord ! Du coup, on est rentré tous ensemble. Je tenais la main de ma maman et celle de Hobi. J'étais très heureux de passer encore plus de temps avec lui ! On a joué avec des petites briques pendant des heures mais malheureusement, il a du partir pour manger chez lui et aller dormir. Je ne voulais pas qu'il parte... Je voulais qu'il reste avec moi. Alors quand il est parti, j'ai pleuré. Ma maman m'a prit dans ses bras pour me réconforter en riant doucement, pendant que mon papa me disait qu'un jour, il dormirait à la maison avec moi. J'ai arrêté de pleurer. J'avais tellement hâte que ce jour là arrive ! »

« Alors que j'étais allé à l'école avec ma maman, je me suis fait accueillir par un groupe de garçons qui était un petit peu plus grand que moi. L'un d'eux m'avait emmené dans un coin où aucun adulte pouvait nous voir. Lorsque je leur avais demandé ce qu'ils faisaient, pourquoi on était là, ils m'ont dit que je devais quitter cette école car une fillette comme moi ne pouvait pas rester ici. J'avais pleuré en entendant cela mais je niais. Malheureusement, cela les énerva et ils me poussèrent violemment me criant que j'étais nul en sport, que je courrais comme une fille et surtout que je m'habillais comme elle. Et alors qu'ils me frappèrent, Hobi vint à mon secours tel un héro de bande dessinée, leur disant de me laisser tranquille mais ils ne l'écoutaient pas alors il a frappé celui qui me battait. J'observais la scène sous le choc mais fut vite décidé par la peur d'aller chercher un adulte en voyant mon meilleur ami à terre, du rouge et du bleu partout sur son visage. La maîtresse et moi avions couru vers eux, les séparant puis, la dame avait crié sur eux avant de nous emmener avec elle pour nous panser. Lorsque Hobi et moi étions seuls dehors contre un arbre, il m'a serré dans ses bras en pleurant. J'avais pleuré avec lui, m'excusant de l'avoir causé des ennuies puis, le rassurant que je le défendrai devant son papa et sa maman. Je le remercierai jamais assez de m'avoir sauvé. Il est mon ami et mon héro. »

« Aujourd'hui, j'ai demandé à papa si Hobi pouvait dormir à la maison. Au début il refusait, disant que je devais attendre jusqu'au week-end mais je l'ai tellement supplié que maman lui a dit d'accepter. Alors, il a fini par céder et lorsque j'arrivais à l'école, j'ai annoncé la bonne nouvelle à mon meilleur ami. Il était tellement heureux et le voir sourire ainsi me fit si chaud au cœur. Alors le soir, après l'école, nous sommes partis ensemble avec maman jusqu'à la maison. Nous avons joué aux jeux vidéos, fait nos devoirs ensemble, mangé du Bibimbap et regardé un dessin animé avant de monter dans ma chambre et de dormir l'un contre l'autre. J'étais si bien dans ses bras, si heureux. Jamais je n'aurai voulu qu'on se sépare. »