25-26 février 2024 {chapitre spécial}

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(chapitre un peu spécial et différent des autres qui se passe dans la "vraie vie ")

23 heures pile.
Je boucle ma valise et observe mon reflet dans un des nombreux miroir de la chambre d'hôtel dans laquelle je suis.
grosses cernes, yeux rougis teint pale...
« Bientôt ce cauchemar sera fini « me dis-je pour tenter de me rassurer.
Je sors mon transmetteur de ma poche et me presse d'héler Linh.
-salut Sophie !
-Coucou Linh ! Alors,est-ce que c'est bon ? La pluie a-t-elle fait son effet ?
-Normalement oui ! Se réjouit la jeune hydrokinesiste.
-très bien.
Je dépose mon transmetteur sur une table et j'ouvre l'immense fenêtre, car c'est par là que je m'en fuirais. Étant donné que les couloirs de l'hôtel sont dotés de plusieurs vingtaine de caméra...
J'escalade le rebord et me hisse dehors, valise à la main.Comme ma chambre d'hôtel se situe au premier étage je m'en sors sans aucun souci.
Mais au moment de sauter j'entends la voix de Linh m'hurlant de tout arrêter.
Trop tard.
Me voici déjà dehors, une foule d'habitants en colère attendant avec impatience mon arrivée. quelqu'un a sûrement dû entendre l'appel que j'ai passé à Linh hier... il me semble que j'avais effectivement laissé les fenêtres ouvertes...
Je suis désormais encerclée.
Des hommes, des femmes, des ados, des enfants, gros, Grand, robuste, maigre, petit... tous criants les mêmes choses :
- SORCIÈRE !
-MONSTRE !
-ANOMALIE !
-TUONS LA !
-ATTRAPONS LA !
Je tente désespérément de trouver une issue de sortie mais en vain. plusieurs personnes m'agrippe désormais les poignées me tirant, je n'ai plus le choix, je vais devoir utiliser mon instillation.
Mais impossible d'accumuler la concentration nécessaire.
Je me débat, hurle, pleure, mais rien, impossible de me retirer de leur poigne serré qui me coupe la circulation du sang.
Larmes coulants le long de mes joue, je ferme les yeux prenant conscience de la gravité de la situation.
Un cri désespéré fini par franchi la barrière de mes lèvres. Puis, les yeux clos, je les laisse m'entraîner vers la forêt qui hante mes cauchemars et cesse de me débattre.
Je sens me faire traîner encore quelques minutes avant d'enfin me faire soulever.
Quand soudain mon do entre en collision avec un poteau froid,Un poteau que je connais trop bien.
Mon cœur se fige d'effroi.
À l'aide d'une corde on m'attache. Sous les pieds, du bois et de la paille sont rassemblés en un tas.
Mais larmes me brouille la vue tandis que mes muscles se lâche.
Ma vie est sur le point de s'achever.
Au loin, j'aperçois un vieil homme tenant une torche en bois dans sa main gauche. La flamme au-dessus du bâton me fait frissonner de peur. Je sais ce qui m'attend. L'homme se rapproche de moi puis élève sa torche en feu.
-FINISSONS-EN !
S'écria -t-il à la foule qui se mit à l'acclamer.
Je scrute les visages des habitants, aucun n'a l'air d'être réellement triste ou peiné.
Aucun ?
Si,un.
Ce garçon... Mon premier ami ici. Et aussi mon dernier. C'est celui qui m'avait invité à manger chez lui...
Son visage semble pâle et j'y aperçois quelques larmes jonchant ces joues.
je lui souris tristement tandis que mes joues se remplissent à leur tour d'épaissent larmes.
Je profite pleinement de mes derniers instants à vivre en M'imprégnant l'image de la magnifique forêt m'entourant.
Mais mes pensées ne cesse de s'égarer sur Keefe...
Le vieux tends la torche vers le tas de paille et de bois À mes pieds,me faisant sortir de mes pensées.
C'est le moment.
La dernière page de mon existence.

Puis tout va si vite.
À la seconde où le feu entra en collision avec le bois, de grande flamme jaillir sous mes pieds. La foule pousse des cris d'admiration tendissent que je sent mes jambes se réchauffer à vue d'œil. Ma peau se ramollir et se décoller peu à peu.
Je crie. Je hurle a m'en rendre muette. Je réessaye de me débattre mais sans succès.Les liens reliant mes jambes et mes bras au poteau sont bien trop nouée.
La douleur augmente à chaque instant. Elle se fait tellement présente que la seule chose dont j'ai envie c'est d'en finir maintenant. Que tout s'arrête. Que la douleur cesse enfin même si je dois y laisser la vie.
Je vois une lumière, une lumière blanche aveuglante. Comme une sorte de couloir lumineux qui m'attire à lui.
Est-ce a sa que sa ressembleressemble la mort ?
La douleur est tellement inhumaine et intense que je me demande comment j'ai fais pour ne pas déjà être morte...
La lumière blanche m'attire de plus en plus.
J'y arrive. Je traverse la lumière et cesse de lutter a la vie.
Puis elle disparaît, la douleur, la souffrance.
Je me sens bien, comme dans un nuage chaleureux et où l'on voudrait plus jamais partir.
Puis je me reconnais.
Comme une vue aérienne...
Je me vois accroché au bûcher, la foule souriante d'un visage satisfait. J'observe aussi mes jambes brûler dont  la peau est à présent décoller. Les flammes atteignent désormais ma poitrine. Mais que m'importe ? Je ne suis même plus de ce monde...
Puis à ma grande surprise, je vois un garçon au visages familiers mais à qui je n'arrive plus à m'en souvenir à qui il appartient ,se précipiter vers moi,couteau à la main.
Va-t-il lui aussi vouloir me faire du mal ?
Pfff... je m'en fous de toute façon la douleur ne fait plus partie de moi.
Finalement contre toute attente ce n'est pas moi qu'il découpe mais les cordes m'accrochant au poteau.
Il a les pieds à moitié dans le feu mais sers les dents et essaye quand même de m'agripper tentant de me sortir des flammes.
Dommage que ce soit déjà trop tard...mais ça il l'ignore...
Il souffre, ça se voit à son visage. Mais il abandonne pas et il est bien déterminé à me sortir de là coûte que coûte. ce qui ne plaît pas du tout à la foule qui se met à hurler de désapprobation.
Puis deux homme robuste, muni d'un fouet,s'avance vers lui et tente de l'attraper, et de le sortir des flammes.
Mais il se met à s'envoler !
Ainsi que moi ?!
KEEFE !
C'est sûrement lui !
Il utilise la lévitation pour nous sortir de là !
il fait quelques kilomètres de vol, puis s'arrête enfin et lâche le garçon un peu plus loin dans l'herbe fraîche d'un joli pré.
En revanche, il continue de me transporter au loin.
Puis quand il me pose il essaye de me faire boire quelque chose.
AÏE
Mes douleurs reviennent d'un coup ! Ce qui me fit l'effet d'une claque de souffrance !
Je me sent expirer loin, loin de ce couloir lumineux, loin de ce nuage chaleureux où tout était parfait.
Puis le noir complet s'installa en moi.
la douleur... De retour...
Elle me coupe le souffle.
Je tente d'ouvrir les yeux et découvre que je ne vois plus en mode aérien.
Mais prise d'une douleur surhumaine, de peur de fatigue et d'un tas d'autres d'émotions, je m'évanouie, murmurant :
-reste avec moi Keefe...
Puis je sens une douce chaleur, semblable à une caresse sur ma joue droite.
Puis des bras invisible m'enveloppe délicatement et je plonge dans un coma sans rêve.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 19 ⏰

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Le journal de Sophie Foster {Gdcp}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant