Dans le coma

Chapitre 4 : première tentative

Jenny

Je me réveille dans cette chambre sinistre, de couleur noir, blanc et gris. Je suis chez le cinglé qui a voulu me poignarder la veille ! Qu'est-ce que je fou là ! Il va quand même pas me tuer chez lui si ? Où me fixer comme hier ?

J'inspire profondément et décidai de me lever de ce gigantesque lit. Je pris mon téléphone qui afficha 12 h 14. Je vis instantanément que mon téléphone a été réinitialisé. Je fis une grimace de femme déçue et je sortis. Je parcourus le long couloir toujours noir et blanc. Jusqu'à arrivé à une porte qui mène à la cuisine, de mes souvenirs flous de la soirée d'hier. Je rentrai et le vis assis sur une chaise haute, un verre de bourbon a la main. La bouteille posée à côté de lui. Un vrai alcoolique ce mec ! Ça explique beaucoup de choses de son comportement d'hier soir. Je n'osais pas complètement rentrer, je reste dans l'embrasure de la porte. Son regard me scrutant, encore.

- Tu comptes rentrer dans la cuisine aujourd'hui ou demain ? Me dit-il.

Sans un mot, je rentrai et me pose sur la chaise haute en face de lui. La cuisine n'est pas grande. Elle a un petit balcon en face de la porte d'entrée, sur le côté un petit bar en bois avec seulement deux chaises noir et derrière, un évier, un lave-vaisselle, plaque de cuisson et mi-cronde y sont installé.

- J'ai fait a manger. Me dit-il sur un ton glacial.

Je lui réponds sur le même ton :

- D'accord cinglé.

Il me fixa instantanément. Et je compris ma bêtise. Je suis foutu.

Il m'attrapa par le cou, me tirant davantage vers lui, en face-à-face. Nous sommes à présent tellement proches que nos souffles s'entremêlent. Ses yeux noirs terrifiant me dévisagent pendant quelques secondes avant de me dire :

- Ne m'appelle plus comme ça ou je t'envoie à la morgue, c'est clair ?

- Très clair. Il ne me fait pas peur.

- Bien. Me dit-il, froidement. Puis, il se leva, et parti, me laissant seule moi et mon ventre criant famine, dans cette cuisine. J'ai peut-être du répondant, mais ça ne fait pas de moi quelqu'un d'audacieux, loin de là ! Donc, aujourd'hui, je vais mourir de faim. Et pas que ! Je suis déterminée à savoir pourquoi ce foutu cinglé m'a enlevé ! Je sors de la cuisine et me dirige vers le salon, au bout du couloir. (son appartement est petit, c'est donc facile de deviner.)

Je n'y vais pas par quatre chemins et je lui dis d'un air blazer, arrogant :

- Pourquoi je suis là ? Je dois partir et vite, je dois déménager avec une amie dans quelques jours, donc si tu pouvais gentiment me relâcher serais fort sympathique !

- J'ai racheté ton appartement à la personne à qui tu l'as vendu et prévenu ton amie que tu changeais d'avis.

- Pardon ? T'as fait ça ?!

- Eh oui, et je n'ai même aucun regret. Me dit-il avec un sourire narquois et regard provocateur.

Je lui fis un doigt d'honneur et je partis me réfugier dans la chambre où j'avais apparemment dormi. Je ne sais pas comment faire pour me sortir de ce pétrin et je suis assez intelligente pour savoir que lui l'est aussi et que s'enfuir par la porte d'entrée serai trop bête. Et il est au 6ème étage, je ne vais quand même pas sauter ! C'est la mort assuré là. Mais j'avouerai qu'il n'a pas l'air dangereux, de plus il est plutôt pas mal ! Ses cheveux marron lisse lui tombe sur le visage en étant ébouriffé et ses yeux d'une couleur noire intense sont vraiment hypnotisant ! Il porte, aujourd'hui, une chemise noire ouverte, révélant le haut de son torse. Je crois que j'ai de la bave dans le coin de la bouche, faut que j'arrête de penser à lui, il a quand même voulu me poignarder, il m'a enlevé et supprimer d'un coup de claquement de doigts mon opportunité de déménager avec Katty... Je me demande pourquoi il fait tout ça, mais il ne me le dira sûrement pas, après qui ne tente rien à rien comme on dit ?