Fausse Alerte

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                                                                                           Alma

Je sors de mon école de danse, mon sac de sport à la main, je suis exténuée, je viens à peine de finir mon cours de heels qu'il faut que j'aille me changer en vitesse, pour aller au club ou je travaille, je danse là-bas, bon pour être honnête je fais strip-teaseuse. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour gagner de l'argent facilement et rapidement.

Ma famille à beau être riche, mes parents refusent de m'aider financièrement, ils pensent qu'ils ne faut pas miser sur les gens qui ne valent rien. Mais en vérité ce n'est pas pour ça que je ne m'entendais pas avec eux, j'avais découvert depuis plusieurs mois comment ils gagnèrent réellement leur vie, ils étaient à la tête d'un des plus grands cartel de drogue de la ville, à partir de ce moment là j'ai perdu toute confiance en eux, déjà qu'ils étaient mauvais en tant que géniteurs alors on ne pouvait pas trop leur en demander.

Je n'est jamais été comme ils auraient voulus que je sois, l'enfant prodige c'était mon frère, il faisait des études de médecine, et recevait tout les honneurs, pour l'ensemble de ma famille j'étais la raté, le mouton noir. A mes 18 ans ils ont fait une valises avec mes habits et l'ont mise sous le porche avec un mot digne des meilleurs parents " Tu as 18 ans aujourd'hui, on ne te veux plus à la maison, débrouille toi" je l'ai découverte un soir en rentrant du lycée c'était la première nuit que je passais à la rue et surement pas la dernière.

A l'heure actuelle, pour ne pas paraître comme des parents indigne, ils m'invitent aux réunions de famille pour ne pas faire trop suspects auprès de leurs proches.

Enfin bref, je me dépêche parce que sinon je vais être en retard et je vais être pénalisé sur mon salaire. Je me mis à courir, mon casque sur les oreilles avec la musique run boy run de woodkid pour que je sois dans le thème.

J'arrive devant la porte du club aujourd'hui c'est moi qui fait l'ouverture il est 19h quand je commence à préparer les carrés VIP. Je pense à tester les lumières de la salle et dit au videur que c'est ok et qu'il peut commencer à faire rentrer les gens dans la boîte. Je file finir de me maquiller ainsi que de m'habiller, ce soir je porte une robe noire courte à frange, qui m'arrive juste en dessous des fesses, j'aime bien cette robe elle brille de milles feux, j'arrive dans les coulisses de la scène et monte sur le plancher, pour aller retrouver ma barre de pole dance, la salles est dans les tons de violets et magenta. Au premier rang on retrouve les places privilégiées, pour les personnes riches ou qui sont importantes.

Assis sur l'une des banquettes en cuir rouge, un homme d'une vingtaine d'années me fixe à bout portant, pendant que je continue de danser autour de cette barre, lui ne me lâche pas une seule seconde du regard.

Il passe une main dans ses cheveux ébène, ses mèches retombent sur son front presque instantanément. Il est couvert d'une veste en cuir. Ces tatouages recouvrent son cou et ses mains. A sa droite se trouve un autre homme aux cheveux bruns et bouclés, ils ont un style vestimentaire assez similaire, ils ne se ressemblent pas pour au temps.

Soudain des filles viennent s'asseoir à leur côté, une se positionne à califourchon sur l'homme aux cheveux corbeau, et l'autre vient se mettre sur les genoux du deuxième individu.

Une heure plus tard, le groupe se lève et je ne les reverrai plus de la soirée. Je continu de m'agripper à cette barre, je me déhanche sur la musique Aimed to Kill, J'aperçois ma collègue qui va me remplacer, ça signe la fin de mon service pour cette nuit, je sors discrètement de l'estrade et je retourne aux vestiaire pour prendre mes affaires et me changer.

Je me dirige vers le bar pour récupérer mes pourboires et rendre le double des clés au patron.

-"Dave je mets les clés à leur place habituelle ok ?

-Ok, ça à été ce soir ?

-ça va, par contre j'ai remarqué un groupe de nouveau je les avaient jamais vues ici, tu les connais?

-Oui je les connais mais ne t'approche pas trop d'eux, je ne tiens pas à faire de la mauvaise pub à mon club, l'histoire de l'année dernière à causer beaucoup trop de tort à mon entreprise, donc tu ne les abordes pas d'accord ?"

Aie balle perdu pour Lou. C'était une ancienne danseuse ici, Lou Adams était excellente dans son domaine cependant elle est tombé sur des connard qu'ils l'ont prise pour une escorte, elle a refusé et s'est fait abuser par 3 jeunes hommes, l'affaire à été étouffé par la police mais on a pas pu empêcher les gens de parler, Lou à été menacé à la suite de sa plainte, elle a démissionner il y a un mois. J'ai beau avoir eu de la peine pour elle, on ne s'entendait pas, elle était odieuse et descendait ses amis dans le dos, une hypocrite comme je n'en ai jamais vue, elle ne me manque donc absolument pas.

J'acquiesce alors sans poser plus de question.

Je claque la porte de sortie des employés en sortant mon sac à la main j'habite à deux rues d'ici j'y arrive donc rapidement, je me trompe de code d'interphone plusieurs fois, le froid me paralyse les mains, je parviens à rentrer après plusieurs tentatives.

J'ouvre la porte de mon appartement, mon chat me saute dessus, il s'appelle Polochon, Oui comme dans la petite Sirène, quand j'étais petite je consommais le dessin animé de manière obsessionnelle. Mon chat est blanc à poil long avec des touches de roux dans le cou et sur sa tête, j'en suis complétement accros, je le considère comme mon propre fils. Quand je ne vais pas bien, il m'est d'un grand réconfort, je me sens moins seul avec lui.

Il miaule jusqu'à tant qu'il reçoive des gratouilles sur le haut de son crâne, je me faufile dans la cuisine en évitant de marcher sur mon chat me suit à la trace , je lui donne à manger avant qu'il ne me mange le canapé pour me prouver son mécontentement.

Après l'avoir servi, je m'affale dans mon canapé épuisé par ma journée intensive, j'enlève mon manteau et le balance sur le fauteuil qui se trouve en diagonale de moi, j'allume ma télé et lance une série.

Mince je me suis assoupis, je regarde ma montre, elle indique 3h, je décide d'aller me laver, je me rends compte dans le miroir que j'ai pris du poids ce qui me fit soupirer, et prends conscience des nombreuses cicatrice qui ornent mes côtes ainsi que le haut de mes cuisses, ils y'en a des anciennes elles ont des années, d'autres quelques mois et puis y'a celle de cette semaine. C'est le seul moyen qui me permet d'avoir le contrôle sur mes émotions et comment je les gère.

Je dessine les traits qui se trouve sur ma peau, mes doigts longent les cicatrices que je me suis infligés comme pour me faire pardonner par mon corps, ces lacérations me complexent énormément et à la fois je ne peux m'en empêcher, j'en ai besoin, c'est vital chez moi ce désir de contrôler, et d'avoir la main sur tout.

J'enfile mon jogging et mon pull over size, Polochon se pavane en sautillant afin d'accéder à mon lit.

Je suis dans mon lit, je viens de m'y allonger, il est 4h du matin sauf qu'un bruit me perturbe, comme si on essayait de rentrer dans mon appartement, je commence à angoisser, ma respiration s'accélère. J'entends la porte d'entrée s'ouvrir, je me précipite dans la cuisine pour attraper un couteau, puis je me place dans l'encadrement de la porte de la salle de bain.

J'aperçois des cheveux longs et roux, je suis soulagé j'allume la lumière ce qui fait sursauter la personne qui est en réalité ma meilleure amie.

-"T'es folle tu m'as fait peur cria t-elle

-c'est toi j'ai eu l'impression qu'on forçait la serrure !

-J'y voyais rien, j'ai pas trouvé l'interrupteur du couloir, j'ai même faillit rentrer par effraction chez les voisins du dessus, s'en faire exprès."

Nous nous sommes misent à rire comme lorsque l'on avait 7 ans.

Eryn et moi on se connait depuis toujours nous étions voisines dès notre naissance, on a été à l'école ensemble, nous sommes meilleures amies depuis très longtemps, et maintenant on habite en coloc. Nous sommes pourtant très différentes l'une de l'autre, on pourrait d'ailleurs nous appeler les étoiles contraires. Tout nous oppose et pourtant nous ne faisons qu'une, cela à toujours été comme ça, et j'espère que cela durera éternellement.

The Famillies PactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant