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Je savais que je me faisais de faux espoirs,

A force de vouloir tout avoir.

J'ai énormément d'attentes

Qui ne se réaliserons pas.

La courbe du temps devient lente,

J'en deviens las.

Rien n'est comme je l'aurais souhaité.

Les minutes se transforment en heures, et les heures sont infinies

Et ce, jusqu'à ce que l'horloge soit, par mes pensées, ternie.

Je serais en paix lorsqu'elle se sera arrêtée.

Il n'y aurait que moi,

 Tranquille, je me retrouverais enfin,

Puisqu'à mes côtés, il n'y aurait rien.

Epuisée, je n'attends que ça,

Mettre fin aux souffrances qui m'affligent,

Car le temps détruit tous les murs que j'érige.

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant