CHAPITRE 3

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❄️

COLLEEN

Cela fait deux ans, que j'ai pris mes jambes à mon cou et que je fuis cet enfer.

Pourtant, me revoilà à Riverside et dire que je m'étais promis de ne plus remettre un seul orteil.

À croire que je suis masochisme sur les bords !

Bon, je sûrement un peu dramatique. Après tout, dans cette ville, sa ville. J'ai les personnes les plus merveilleuses à mes yeux : mes parents. 

Je refuse de prendre la voie de la facilité, et me cacher toute ma vie de lui ou d'eux.

C'est comme une force surnaturelle, je suis captivé comme un foutus aimant, ici. La où on me connaît sur le nom de la fille silence.

Va s'avoir pourquoi, mais les habitants ont toujours eu cette peur à mon égard. Comme si je pouvais les tuer dans la silence.

C'est vrai, le silence peut tuer...

Mais, je laisse cette besogne à d'autre, le meurtre n'est pas ancré dans mon ADN.

Je comprends le besoin des gens de se protéger contre un autre. Cependant, quand celle-ci est sans voix... comment voulez-vous contre-attaque ?

Compliqué de se défendre contre un ennemi qui ne comprend en rien, la langue des signes.

J'ai saisis leur peur, qui reste néanmoins ridicule.

Je suppose que cela fait de moi, une personne indifférente, alors que c'est très loin d'être le cas.

Ce qu'ils ignorent, évidemment !

En revanche, ce n'est pas l'envie qui me manque de leur crier dessus, leur prouver à tous que je ne suis pas bête.

Que je pourrais m'exprimer comme les autres, or c'est au-dessus de mes moyens. J'en rêve tous les soirs de leur montrer que moi aussi, j'ai une voix, que j'ai des opinions, des arguments à faire valoir.

Le léger problème, c'est que mes cordes vocales en ont décidé autrement. C'est comme si mon cerveau bloquer tout les paramètres,  pour qu'aucun son ne sorte de ma bouche.

Une fois arrivé en gare, mes parents m'attendent avec une pancarte gigantesque ou est inscrit mon nom en CAPITALE, sans oublier les millions de cœurs qui s'y trouvent.

Mes pères ont toujours eu des idées insolites, qui pourrait clairement nuire à ma réputation, si elle n'était pas déjà enterré.

— Colleen ! Ma petite fille, crient-ils en me fessant des grands gestes de la main.

Oh, non de Zeus !

Si la banderole me fait rougir de honte, pas que j'ai honteuse d'avoir des parents comme eux.

C'est juste que je n'ai jamais apprécié être sur le devant de la scène. 

Et cette initiatives de pancarte qui est très touchante, et loin d'être discrète.

Alors quand, je m'aperçois que mes pères se sont vêtues comme dans Sans Sarah, rien ne va. Je ne peux qu'être morte de rire à l'intérieur, ce qui explique le rouge de mes joues.

Silence Où les histoires vivent. Découvrez maintenant