"Je suis belle, ô mortel ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour dissiper l'amour
Éternel et muet ainsi que la matière.
Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'utilise un cœur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes;
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.
Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fier monuments,
Consommeront leurs jours en d'austères études;
Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !"
La muse de milliers,
À mes pieds les poètes composent.
Et dans la vapeur rose
Des fleurs de cerisier,
J'intrigue, fascine
Ceux du déni.
J'ai les atouts, les charmes.
Et dans l'azur parme,
Je suis encore plus belle que celui de minuit.
Ils prennent mes larmes pour de la pluie,
Mais ils ne savent que mes larges yeux aux clartés éternelles
Ne produisent que la source des ailes.
Moi, la maîtresse des astres,
Calme tous leurs intérieurs désastres.
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De Mots En Mots
De TodoJ'ai pris tes mots et les ai fait miens. Transformer ta peau et mon destin. Les images ajoutées ne m'appartiennent pas.
