01. another life

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.on dit que l'espoir fait vivre pas qu'il rescussite .

Act .I

Chapitre .I

2022
Mexico, MEXIQUE

Ma serviette encore enroulée le lond de mon corps, je regarde cette lame depuis que je suis sortie de la douche

Il suffirait d'un geste pour mettre fin à ce cauchemar dont je ne me reveillerai jamais. C'est pourtant si simple mais je suis bien trop lache pour mettre fin à mes jours toute seule.

j'espèrais que Fabio le fasse

Je finis par sortir de la douche laissant une traînée d'eau derrière moi faute de ne pas avoir essuyer mes longs cheveux mouillés.

Des bijoux, des chaussures et une robe repose sur le lit. une autre soirée!

Je me prépare avec les effets qu'il a laissé sur le lit sans me poser plus de questions, avec le temps et les coups on apprend très vite à se taire et à obeir et de toutes les façons ce ne sera pas la première qu'il me traîne à l'une de ces fêtes afin de m'exposer tel un objet pour qu'ils admirent tous ma s " beauté "

Je passe du rouge à lèvres rouge sur mes lèvres comme il l'aime, ce n'est pas que je veux être soumise mais après douze ans dans cet enfer obeir est devenu une partie integrante de moi sans même que je ne m'en rende compte.

Je me suis toujours demandé pourquoi de nombreuses femmes aspiraient tant à être belles, j'ai compris que c'est parce que nous n'avions pas eu la même vie car moi mes parents m'ont vendu comme esclave pour cette raison, des hommes et des femmes m'ont maltraités pour cette raison, ils m'ont violé m'arrachant ainsi la dignité qui me restait pour cette même raison.

être née femme etait peut-être un crime.

J'essaie de me lever et de quitter ma coiffeuse mais mes jambes pour ne pas dire mon corps ne me repond plus, j'aurai pû le supplier de s'arréter mais ça aurait été inutile.

il ne m'a pas écouté quand j'avais dix ans pourquoi le ferait il maintenant.

C'est à cette âge que j'ai appris que pleurer, supplier, implorer ne les ferait pas avoir pitié de toi alors depuis je me tais.

Je pose mes mains sur la table pour reussir à me lever, je sors de la chambre.
Une musique assourdissante résonne dans toute la villa alors que des prostituées courent dans tous les sens pendant que d'autres couchent avec des gardes dans les coins de mûr.

rien de plus normal ici

Certaines d'autres eux me dévisagent, elles me haissent parce qu'elles pensent que je suis la préférée de Fabio et qu'il m'offre le luxe alors que je ne sais comment leur avouer que je les envie.

Je les envie de pouvoir sortir comme elles le veulent, de pouvoir parler, de choisir avec qui coucher, de dire des fois "non" . je les envie d'être encore capable de sourire.

Avant même que je ne le remarque le bras de Fabio vient se poser sur mes épaules, je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir qu'il s'agit de lui. son odeur suffit largement

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant