ADVERSARY

Les fleurs violettes

C'est ainsi que je m'en allai en courant pendant que mon oncle était encore à moitié inconscient.

Je me précipitai au camp des Clever afin de prendre le nécessaire.

Quand j'eus fini, je courrai aussi vite que le pus et le plus loin possible. Mon but était de me perdre pour ne plus jamais être tentée de retourner au camp.

Après avoir couru un long moment, je m'arrêtai en plein milieu d'un champ de fleurs violettes.
Je m'assis juste là afin de manger un petit quelque chose et de repartir juste après.

Ces fleurs étaient magnifiques. Mais une question me vint à l'esprit : quelle odeur avaient-elles ?

Alors je pris une fleur et la rapprochai de mon nez. Aussitôt, je me sentis très mal. Ma tête tournait tel une montagne russe. Quelques secondes plus tard, je m'étais complètement évanouie.

Je me réveillai quelques heures plus tard
dans un endroit qui m'étais totalement inconnu.

C'était un genre de cabane en haut d'un arbre. Elle était aménagée de jolies pièces décorées par énormément de plantes. Toutes différentes les unes des autres.

J'étais allongée sur un fauteuil rouge et je voyais une belle cheminée dans laquelle se trouvait du feu. Le bruit de celui-ci m'apaisait énormément.

Mais une fois que je repris mes esprits, je me redressai brusquement et pris mon sac à dos.

Avant que j'eus le temps de franchir la porte, un homme blond aux yeux verts scintillant s'interposa entre moi et la sortie :

-Où compte tu aller comme ça ? Me demanda-t-il.

-Et bien je vais continuer ma route. Il me paraît normal que je m'en aille étant donné que vous m'avez kidnappée, dis-je un peu vexée.

-Kidnappée ? Vous voulez plutôt dire que si je n'avais pas été là, vous seriez morte dans ce champ, me dit-il d'un air fière.

-Morte ? Oh vous exagérez mon cher. Ce n'était que de simples fleurs. Je pense juste que j'avais couru un peu trop longtemps, dis-je certaine de moi.

-Oh alors vous n'êtes pas au courant ? Ces « simples fleurs » comme vous dites, s'appellent des unbreathable, comme leur nom l'indique, elles sont irrespirables. Si vous les respirez, cela peux vous tuer en moins d'une heure, me dit-il en me regardant fixement.

-Ah, et bien je n'étais effectivement pas au courant. Je suppose que je dois vous remercier euh monsieur euh, quel est votre nom d'ailleurs ?

-Je m'appelle Jackson, et vous ?

-Mon nom est ...

À ce moment là j'entendis un bruit provenant d'en bas :

-Crystal ! Si tu es là sache que tu vas avoir affaire à moi ma chère ! Dit une voix qui ressemblait très fort à celle de mon oncle.

Comment avait-il réussi à me retrouver ?! C'était impossible !

À cet instant, je pris mon sac, bousculai Jackson, et partis en courant.

Je n'espérais qu'une chose, qu'un jour il parvienne à me retrouver pour que je puisses le remercier comme il se doit ...