Chapitre 19 : Révélations

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- Désolée pour mon retard professeur j'étais avec la professeur McGonagall.

- Personne ne m'a donné cette information Miss Granger Weasley.

La jeune fille n'était pas d'humeur pour inventer une excuse. La professeur Davis ne l'aimait pas beaucoup et elle non plus.

- Allez lui demander si vous voulez.

- Bon, allez-vous assoir et tâchez de rattraper ce que vous avez manqué pendant le cours, je m'occuperai de votre punition plus tard.

- Désolé d'arriver en retard pour avoir été chercher un moyen d'interroger Delphini Jedusor pour retrouver la professeur Slither. Vous allez vraiment me punir pour ça ?

Là, c'était la goutte qui faisait déborder le vase, la retardataire lâcha ce qu'elle se retenait de dire tout en se fichant royalement que les autres élèves l'ai entendu. Des murmures surprit et inquiets s'élevèrent. "Quoi ! Delphini Jedusor a été retrouvé ! Tu le savait toi ?" ou "La Jedusor a enlevé Slither !". La professeur Davis réclama le silence mais personne ne l'écouta. La sonnerie retentit et les élèves allèrent manger tout en continuant de discuter. Léna se fit réprimander par ses amies. Alors elle se mit à pleurer car elle se rendit compte qu'elle avait fait une des plus grosses boulettes de l'histoire de l'humanité.

- Mais t'es folle ! Pourquoi t'as tout dit !

- Je sais pas, je suis désolée, c'est sorti tout seul. Je suis vraiment désolée.

- Ne t'inquiète pas, ils l'auraient su à un moment ou à un autre. C'est pas comme si tu leur avais dit que c'était ma mère. Sinon il s'est passé quoi au ministère ?

- Bah j'y suis allé et, en attendant McGonagall qui devait régler un truc j'ai parlé à Drago. Ensuite je suis allé dans le bureau de ma mère et...

- Et ?

- Tu fais peur des fois Léna, tu sais ? dit Jeanne qui avait vu que sa cousine retenait son souffle.

- Et je lui ai tout dit, je suis désolée Lune.

- Tu lui a tout, vraiment tout dis ?

- Oui, mais elle ne fera rien contre toi. Je la connais.

- Tu es sure ?

- Oui. Après elle est allé chercher du veritaserum et on est revenu.

- Tu avais l'aire de très mauvaise humeur en revenant alors qu'il n'y avait aucune raison de l'être alors, soit tu ne nous a pas tout dis soit j'ai manqué un truc.

- Non, c'est juste que j'étais sur les nerfs à cause de ce que j'avais dit à ma mère. J'avais peur que tu le prenne mal.

- Ah, ça t'inquiète pas, je ne t'en veut pas. Justement, si on leur avait pas dit et qu'ils s'en apercevaient ils m'auraient trouvée suspecte de pas l'avoir dit.

- Oui, tu as raison.

- Alors maintenant tu vas inspirer puis expirer.

- Hein ?

- Ne m'oblige pas à répéter, tu fais te calme ou je te transforme en grenouille.

- Tu sais pas faire.

- Tu veux voir ?

- Non, ça va aller, merci, sans façon.

La jeune fille fit ce que son amie lui dit de faire et elle se sentit calmée. Elle se moucha un bon coup puis, elle et ses amies, allèrent manger. Il y avait du porridge au menu et, entre deux bouchées, elle annonça à ses amies qu'elles étaient attendues dans le bureau de la directrice après le cours de défense contre les forces du mal.

Les trois premières années allèrent donc en cours et attendirent avec impatience la fin. Dès que le cours fut fini les trois Serdaigle coururent presque jusqu'au bureau de la directrice de Poudlard. Lorsqu'elles entrèrent, une femme aux cheveux argentés avec des reflets bleus était ligotée sur un tabouret. A sa vue, Lune tressaillit mais fut retenue par Jeanne. La totalité des enseignants était là. Il y avait aussi Scorpus et James qui regardaient Lune puis Delphini puis re Lune et, comme ça jusqu'au regard noir de Jeanne.

- Ah, vous êtes là. Nous n'attendions plus que vous.

- On a fait du plus vite qu'on pouvait professeur.

- Je m'en doute.

- Bien, professeur Potter, vous pouvez lui faire boire la potion.

Le père de Jeanne s'exécuta et la prisonnière se débâtit du mieux qu'elle put mais l'auror avait l'habitude des prisonniers réticents. Il attrapa la tête de la fille de l'assassin de ses parents et la força à ouvrir la bouche puis à ingérer le breuvage. Après quelques instants d'attente, la directrice posa la première question.

- Où est la professeur Slither ?

- Elle est devant vous.

- Comment ça ?

- Je suis la professeur Slither. J'ai bu du polynectar pour pouvoir m'incruster dans l'école pour pouvoir contrôler Lune et faire pression sur Harry Potter et Hermione Granger pour prendre le retourneur de temps et faire revenir Lord Voldemort.

- Dépêchez-vous les effets de la potions vont s'estomper.

- Quelqu'un a-t-il une dernière question ?

- Moi.

- Allez y Miss Wool.

- Que... Qui est mon... mon père ? dit la jeune fille en tentant de contrôler sa voix.

- Drago Malfoy.

- QUOI ! C'est impossible ! Tu... tu mens ! s'écria Scorpus

- Non, j'ai pris du polynectar après avoir tué Astoria Greengrass. Et, voilà.

- Et moi ? C'est toi ma mère ?

- Non, tu avais deux ans quand j'ai pris la place de ta mère.

- Mais, pourquoi ne pas t'être fais passer pour morte avant la naissance de Lune ?

- Je voulais savoir ce que Albus et mon "fils" préparaient. Vous en savez trop. Laissez-moi partir immédiatement !

- Je crois qu'on en a fini pour aujourd'hui. Prévenez Hermione que les aurors peuvent la ramener à Azkaban.

Lune sortit d'un coup, elle étouffait, elle avait besoin d'air, de courir le plus loin possible. Elle avait un besoin vital de s'éloigner du château. Avoir pour mère la fille de Voldemort et pour père Drago Malfoy, il fallait le faire. La pire famille possible et, bien sûr, tout ça tombait sur elle ! La jeune fille resta là, à pleurer au bord du lac jusqu'à ce qu'elle soit épuisée et qu'elle s'endorme.

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