Chapitre 7

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Le lycée avait repris.
Le blond avait toujours cet arrière-goût amer depuis sa discussion avec Kirishima.

Ses amis avaient tant douté de son honnêtement ? De son amitié ?
Cela faisait mal.
Vraiment très mal.

Kirishima : Salut !
Mina : Salut Bakugo !
Bakugo : Réconcilié ?
Mina : Oui, ça va je lui pardonne.

Elle smacka son petit ami.

Kirishima : Tout va mieux !
Bakugo : Ok.
Kirishima : Tu vas bien ?
Bakugo : Ouais.
Kirishima : Tu es sûr ?
Bakugo : Oui.

Denki : Salut les potes !
Sero : Vous avez passé un bon week-end.

Tout le monde répondit oui.
Sauf Bakugo qui haussa les épaules.

Kirishima : Je vais mal le prendre.
Bakugo : Ok.

Mina s'approcha de son petit ami et chuchota.

Mina : Qu'est-ce qu'il a ?
Kirishima : Aucune idée.
Mina : Tu es absolument sûr ?
Kirishima : Ouais, je vois pas.
Mina : Ok.

Denki : Une peine d'amour ?
Bakugo : Très drôle.
Denki : Quoi ? Tu pourrais aimer une fille, on sait pas.
Sero : Ochako peut-être ?
Bakugo : Vous avez fini de dire de la merde ?
Denki : On rigole pas, tu sais si tu aimes-
Bakugo : Personne donc vos gueules.

Eijiro se doutait bien que son ami n'aimait pas Ochako vu que c'était une fille.

Kirishima : Bon, on va en cours !

Ils y allèrent.
Pendant cette heure, le rouge tentait de communiquer avec son meilleur ami, en vain.
L'heure se termina et Bakugo partit vite.

Kirishima : Attends !
Bakugo : Quoi ?
Kirishima : Tu vas où ?
Bakugo : Dehors, ça se voit pas ?
Kirishima : Si mais tu aurais pu nous attendre.
Bakugo : J'ai envie d'être tranquille.

Il disparu après avoir dit cela.
Laissant son ami, seul et perplexe.

Denki : Mais c'est quoi son problème aujourd'hui ?
Sero : Il doit juste ne pas être de bonne humeur.
Mina : Et alors ?
Kirishima : Laissons tomber.
Mina : Quoi ?
Kirishima : Vous l'avez entendu, il veut être tranquille.
Denki : Mais-

Sero posa sa main sur l'épaule de Denki, lui signifiant d'arrêter sa phrase.
Ici, c'était Eijiro qui le connaissait le mieux.
Alors, autant faire ce qu'il dit.

La journée passa plutôt vite.
Ils restèrent tous les quatre.
De toute manière, Bakugo n'avait même pas manger au lycée.

C'était le soir.
Denki et Sero jouaient à la console dans le dortoir de Mina.
Cette dernière était allongée sur son lit, la tête sur les cuisses de son homme.
Il lui caressait les cheveux en discutant avec elle.

Mina : Je t'en veux plus.
Kirishima : Vraiment ?
Mina : Mais oui, idiot.
Kirishima : Merci, tu es génial.

Elle lâcha un rire, attrapa son copain par la nuque et le baissa pour l'embrasser.

Denki : Eh ! Les bruits de bouches derrière nous là.
Sero : Faites ça ailleurs.
Mina : Eh, vous êtes dans mon dortoir, donc je fais ce que je veux.
Kirishima : Elle a totalement raison !
Mina : Évidemment que j'ai raison.
Sero : Bof.
Mina : Mais toi !

Elle lui lança un coussin dessus.

Sero : Non, ma partie ! Mina !
Mina : Bien fait !

Kirishima se décala pour ne pas se prendre un coussin dessus.

Puis, il repensa à son ami.
En fait, ce dernier n'avait pas quitté ses pensées de la journée.
Pourquoi était-il si froid aujourd'hui ?
Tout s'était bien passé ce week-end.
Enfin, il croît.

Il profita de la petite bataille entre Sero et Mina pour filer.

Il toqua au dortoir de Katsuki.
Aucune réponse.

Il rentra dans la pièce.

Kirishima : C'est moi-...

Il tomba sur son ami, endormi sur son bureau.
Il devait travailler depuis un moment, vu l'encre sur sa main et le nombre de feuilles étalées sur le bureau.

Il s'approcha, releva doucement la tête de Bakugo et enleva les feuilles qui étaient dessus pour y caler un petit coussin.
Le rouge remarqua des petits frissons au niveau des bras du blond.
Par chance, il ne s'était pas changé.
Il lui déposa donc sa veste d'uniforme sur ses épaules.

Est-ce qu'il avait fait quelque chose de mal ?
Est-ce que c'était sa faute ?

Plein de question lui traversa l'esprit.
Il décida de le laisser tranquille.

Il préféra partir dans son dortoir.
Après s'être préparé pour aller dormir, il s'allongea dans son lit et traina sur son téléphone.

Une heure plus tard, il entendit toquer à sa porte.

Kirishima : Oui ?

Bakugo rentra, sans dire un mot, toujours recouvert de la veste de son ami.
Il venait de se réveiller, ça se voyait.

Kirishima : Tout va bien ?

Encore une fois, le blond resta muet.
Eijiro ne l'avait vu qu'une seule fois dans cet état.

Il tendit simplement les bras.
Bakugo y alla et s'allongea dedans.

Kirishima : Mauvaise journée ?

Il hocha juste la tête.
Le rouge le resserra et lui caressa les cheveux.

Espérant que son ami se sente mieux demain.


À suivre...

Ca fait longtemps ! Désolée pour cette semaine d'absence, j'avais des exam blanc ! Mais là je suis en vacances donc je vais rattraper mes 2 chapitres en retard ! 



Dreams // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant