𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞

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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟖 }

⛓️‍💥

ZAYAN

J'envoie un violent poing à la première personne que je vois en face de moi. Une scène tendue se déploie quand je vois une silhouette par terre. Je comprends aisément que cette personne n'est autre que Nouhayla.

Je me retrouve confronté à cinq individus hostiles, et je sais très bien qui c'est. Les regards incisifs et les gestes déterminés s'entremêlent dans un ballet d'intentions conflictuelles.

Je fais preuve d'agilité et de technique, esquive les attaques multiples tout en essayant de maintenir une position défensive. Les échanges de coups sont rapides, avec une dynamique intense où chaque mouvement compte.

— On se tire, dit une voix.

Fatih, j'en étais sûr.

Il allait partir quand je l'attrape par son col et le pousse violemment contre le mur. Je cogne sa tête contre celui-ci, puis je commence à lui mettre des violents coups de poing. Je continue de le rouer de coups jusqu'à ce qu'il tombe par terre.

Je me précipite vers Nouhayla.

— Réveille-toi, Nouhayla. Tiens bon, j'ai confiance en toi, tu vas te réveiller, dis-je.

Je la porte en mode princesse et je cours jusqu'à l'infirmerie, même si normalement je n'ai pas le droit d'y aller sans accompagnement.

J'ouvre violemment la porte, et une infirmière arrive en courant :

— Nouhayla ! Pose-la vite sur le lit, ordonne-t-elle.

Je fais ce qu'elle me dit. Je regarde son badge ; elle se nomme Lesia.

Elle se rapproche d'elle avec tout le nécessaire dont elle a besoin.

— Tiens bon, ma chérie, murmure Lesia.

La porte s'ouvre sur un surveillant, qui n'est autre que Diego.

— Qu'est-ce que tu fais ici sans personne ? demande-t-il.

— L'infirmière avait besoin d'aide, répliqué-je.

— Et quelle aide, peut-être ? ironise Diego.

— Eh bien, la sauver. Vous êtes tellement des surveillants incapables, j'ai jamais vu ça de ma vie, m'exclamé-je.

— Ferme-la, ordonne Diego.

— Non, je me la ferme pas ! Elle est gravement blessée à cause de votre travail d'incompétents !

— Et qu'est-ce que ça peut te faire, hein ? rétorque Diego.

— C'est ton problème, peut-être ? répliqué-je.

— Oui, c'est mon problème. Si j'apprends un truc de vous, je vous balancerai, menace-t-il.

— Je peux pas me la voir, et elle non plus, mais ce n'est pas pour ça que je vais pas lui venir en aide !

— Bref, je te ramène jusqu'à ta cellule, conclut Diego.

Il me menotte les poignets, puis me ramène jusqu'à ma cellule. Il m'enlève les menottes.

Je m'assois sur mon lit et je mets ma tête dans mes mains.