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~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~









{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟔𝟖 }







⛓️‍💥

Quelques semaines plus tard...

Je venais à peine de rentrer chez moi lorsque mon téléphone se mit à sonner. Je décrochai rapidement.

Allô ? demandai-je.

Je peux venir chez toi ? Je dois vraiment te parler, murmura Madiha en pleurs.

Pourquoi tu pleures, ma vie ? Et bien sûr que tu peux venir, c'est quoi cette question ?

Dans cinq minutes, je suis là, dit-elle d'une voix brisée.

Vas-y, je t'attends. Beyza est sortie, répondis-je.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur Madiha, les joues inondées de larmes. Elle se précipita dans mes bras, éclatant à nouveau en sanglots. Je lui caressai les cheveux doucement.

Qu'est-ce qui se passe ? murmurai-je, inquiète.

Je dois te dire quelque chose d'important... Désolée de te l'avoir caché... commença-t-elle.

Oula, tu me fais peur. Dis-moi, répondis-je, le cœur battant.

Personne ne le sait, tu seras la seule. C'était trop dur de vivre ça sans me confier à quelqu'un...

Arrête, Madiha. Tu me fais peur... Qu'est-ce que tu veux dire ?

Elle releva lentement les yeux vers moi, les larmes roulant sur ses joues.

Je suis malade, avoua-t-elle finalement.

T'as quoi ? Une grippe ?

J'ai une insuffisance cardiaque, lâcha-t-elle, brisant le silence avec une vérité qui déchira mon cœur.

Mon souffle se coupa. Non, ce n'était pas possible. Pas elle.

Arrête, s'il te plaît... Je t'en supplie, dis-moi que ce n'est pas vrai, dis-je, ma voix tremblante.

J'aurais aimé... Mais non, répondit-elle d'une voix éteinte.

Je ne pus retenir mes larmes.

Dis-moi qu'on peut encore te sauver, implorai-je.

Le médecin m'a dit que c'était trop tard. Je suis passée au stade Nyha 4, la dernière étape avant... la fin, expliqua-t-elle en sanglotant.

J'éclatai à nouveau en larmes.

Je ne veux pas te perdre, je ne peux pas y croire... balbutiai-je.

Madiha posa une main sur la mienne, les larmes ne cessant de couler.

Je suis désolée... J'aurais tellement voulu que ce soit différent, murmura-t-elle.

Nous restâmes ainsi un moment, nos cœurs brisés par cette vérité implacable.

Plus tard, alors que nous étions toujours assises dans le salon, la porte s'ouvrit sur Aalif et Diya. Mon frère fronça les sourcils en nous voyant en larmes.

Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il, inquiet.

Diya, va jouer dans ma chambre, ma princesse, lui dis-je doucement.

𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant